Britannicus

? Commentaire
Britannicus, ACTE 3, scènes 1, 2 et 3
Problématique : Comment à travers ces scènes, Racine fait-il ressortir la monstruosité de Néron?
L’extrait que nous devons étudier aujourd’hui est tiré de Britannicus, un des nombreux roman de Racine. Il a été écrit en 1669. Ce tragédien né en 1639, est un écrivain français qui a étéinfluencé par le classicisme. Grâce a Britannicus, il a dépassé son rival de toujours, corneille. Il a réussi a allié Amour, et politique dans une seule histoire.
Dans les premières scène de l’acte 3, il s’agit des conflits entre Néron et sa mère Agrippine. En effet,ces deux personnages sont en total désaccord sur l’enlèvement de Junie ainsi que sur la façon dont gérer le pouvoir. Dans les actesprécédents, on sait que Agrippine, mère de Néron, a donné son possible pour que son fils détienne le pouvoir allant même jusqu’à empoisonner Claude après qu’il est adopté Néron. Elle espérait grâce a ça, indirectement, avoir elle aussi le contrôle. Mais Néron, a préféré tourné le dos à sa mère et voulait diriger seul. Pensant qu’Agrippine, Britannicus et Pallas complotaient contre lui, il est mêmeallé jusqu’à exiler Pallas. Mère et fils sont en quête du pouvoir. On observera comment Néron va devenir un monstre.

Dans les premières scène de l’acte 3, nœud tragique de cette pièce, les conflits entre Agrippine et Néron est dominant. Agrippine en veut à son fils d’être tant égoïste et de l’ignorait ainsi. De plus, elle est totalement contre le rapt de Junie, et craint que Néron qui sa femmeactuel, Octavie ( « Que dis-je ? A son épouse on donne une rivale ; On affranchit Néron de la foi conjugale » V815 – 816). Mais Néron n’écoute en rien sa mère, et continue a aller contre elle et ne veut pas renoncer à Junie. Aucun des deux ne veux renoncer.

Burrhus, gouverneur de Néron, fait tout ce qu’il y a en son pouvoir pour apaiser les conflits entre la mère et le fils. Dans l’acte 3scène 1, il demande à Néron de ne pas sous-estimer sa mère. Il sait qu’en étant passionnément amoureux de Junie, Néron donne son point faible à sa mère.
« C’est que vous appuyez /vous-même son courroux ,
Et que vous lui donnez /des armes contre vous »
Racine n’hésite d’ailleurs pas à insister sur le son « ou » et fait des rimes externes/internes.
Dans la scène 2, nous retrouvons le deuxièmemonologue de la pièce. Burrhus découvre le montre naissant mais ne peux rien dire. Il est loin d’être en désaccord sur la vrai nature de Néron, il s’exprime en des termes qui rappellent l’opinion d’Agrippine « férocité » « son génie ».
Burrhus, dans la scène 3, n’hésite en aucun cas a défendre Néron, il trouve toujours un argument pour contredire Agrippine. Agrippine l’accuse de ne pas arrêterNéron (V810) alors qu’elle l’a fait libérer pour le donné comme gouverneur à son fils (« qui tous deux de l’exil rappelés par moi-même »), c’était une façon d’avoir encore plus la main sur le pouvoir. Elle en veut a Burrhus de ne pas lui être reconnaissant et de protéger Néron. Burrhus lui expose plusieurs arguments pour défendre Néron: Il avait de bonne raison d’exiler Pallas ( V823 – 826); Ilestime que Claude, en adoptant Néron savait qu’il priver Britannicus du pouvoir (V860); Il lui dit même qu’il arrivera à faire ressortir la bonté de Néron (V869 -871). Il coupe même la parole à Agrippine (V854)

Agrippine occupe une place importante dans cet acte. Et même quand elle est absente de la scène, elle occupe toujours les pensés de Néron. Agrippine est une manipulatrice, elle ferait toutpour détenir le pouvoir. Maintenant que Néron lui tourne le dos, elle veut tenter de le faire tomber et d’aider Britannicus à détrôner Néron. Elle est prête a confesser tous les crimes pour faire un coup d’État.
« Pour rendre sa puissance et la vôtre odieuses,
J’avoûrai les rumeurs les plus injurieuses:
Je confesserai tout, exil, assassinats…
Poison même… »
Elle fait des menaces…