Boris Vian dénonce en effet le matérialisme et la superficialité de la société à travers son roman. Tout d’abord, il dénonce le matérialisme, et plus précisément la trop grande importance qui estdonnée à l’argent, aux doublezons dans cette société qu’il critique. En effet, dans la première partie du roman, Colin est relativement riche, réussit à subvenir aux besoins de sa femme et mène une vietrès paisible grâce à l’argent que lui aurait donné son oncle. Il ne travaille bien sûr pas. Il se permettra même de prêter une somme considérable à Chick ( le quart de sa fortune, pour être précis)qui a dépensé tout son argent dans les œuvres de Jean-Sol Partre, ce qui constitue une autre dénonciation. (Salma). Tout va donc pour le mieux, tous les personnages sont relativement heureux jusqu’à ceque Chloé, la dame aux nénuphars, qui pour être soignée doit respirer des multitudes des fleurs pour lesquelles Colin se ruine. A partir de ce moment, le roman bascule alors dans une noirceurirrévocable, un mauvais rêve. L’argent est donc associé au bonheur, l’argent fait presque le bonheur d’après sa critique. Un autre exemple de l’importance de l’argent dans cette société, qui est assezchoquant tout de même est le refus de l’église d’organiser un enterrement digne de ce nom pour Chloé. Colin ruiné, doit subir, pour Chloé « un enterrement de pauvre ». Le chuiche dit même dans le texte :« Je pourrai vous conseiller de vous adresser à Dieu, mais j’ai peur que pour une si faible somme, ce ne soit contre-indiqué de le déranger »
B.Vian dénonce d’autre part la superficialité, la futilitédes personnes aux personnalités plates. Les seuls simples sentiments qu’ils semblent posséder sont alors dénués de profondeur. L’amour aussi est rangé au rang de tout autre bien matériel tel le grandappartement luxueux ou l’onéreuse collection d’articles de Jean-Sol Partre. Une seule envie réside chez ces personnages, la fougue de sembler toujours mieux aux yeux des autres et de posséder une…