REVUE DE PRESSE 1er octobre 2009
Octobre 2009 Revue de Presse TREMPLIN QC -1© Excelys Formation
Sommaire
Le sommet de Pittsburgh et l’avènement du G20
Table des matières
Le G20, nouveau gouvernement économique mondial Vers un poids plus grand des pays émergents dans la gestion de l’économie mondiale Les G20 passent, l’horloge tourne G20 : un bilan en demi-teinte Appel aux chefsd’Etat du G20 Régulation financière : l’arbre et la forêt G20 : l’Europe marque des points sur la réglementation financière Crise : les banques sortent gagnantes Pittsburgh : le piège des idées reçues Pittsburgh : encore un G20 pour rien, par Thomas Coutrot La crise a été surestimée «La crise, une petite ride sur la surface de l’histoire» 4 5 7 9 11 13 14 15 17 18 20 22
Octobre 2009 Revue de PresseTREMPLIN QC -2© Excelys Formation
Le sommet de Pittsburgh et l’avènement du G20
EDITO
– ECONOMIE – Deux cents jours après leur réunion à Londres le 2 avril dernier, les pays du G20 se retrouvaient
les 24 et 25 septembre à Pittsburgh pour discuter des moyens de remettre la croissance mondiale sur les rails. Les chefs d’Etat ou de gouvernement des 19 plus grands pays de la planète et lereprésentant de l’Union européenne, ont mesuré le chemin parcouru un an après la faillite de Lehman Brothers et ils se sont penchés sur la mise en place effective des mesures annoncées dans le communiqué final de Londres. « Le but est de s’assurer qu’alors même que nous sortons de cette crise, nous établissions les fondations d’une reprise plus équilibrée et plus durable » a déclaré le secrétaireau Trésor des Etats-Unis, Timothy Geithner. – Les pays du G20 se sont entendus sur la stratégie à mener pour assurer une sortie de crise. Barack Obama, qui présidait son premier sommet international, a tout d’abord annoncé la pérennisation du G20, le G8 devenant l’enceinte réservée aux questions diplomatiques et de sécurité. Les participants à la rencontre de Pittsburgh ont également accepté detransférer 5 % des droits de vote du Fonds monétaire international aux pays émergents qui y sont le moins représentés. La Chine, la Corée du Sud et la Turquie devraient être les principaux bénéficiaires de ce rééquilibrage. A l’inverse, les Européens « sur-représentés », à savoir la Grande-Bretagne, la France et la Belgique, devraient perdre une partie de leurs quotas ( Le Monde p4, 5 & 7 ). – Si lesgrands équilibres évoluent au sein du FMI, les puissances occidentales gardent un poids prépondérant. Les pays les plus pauvres restent à l’écart des instances de décision. « Une architecture financière globale, pour être équitable et juste, doit non seulement ouvrir plus largement ses portes aux plus importants pays émergents mais elle doit aussi s’ouvrir systématiquement aux pays plus pauvres.Les institutions de Bretton Woods ellesmêmes reconnaissent que ceci les rendrait plus pertinentes face aux réalités si diverses de la communauté mondiale d’aujourd’hui, face aux problèmes du changement climatique et de la réduction de la pauvreté. Le rythme des changements à cet égard devrait donc être accéléré » ( Les Echos p11). – La régulation des établissements financiers et de leurs fondsspéculatifs a aussi été abordée à Pittsburgh. Les Etats-Unis ont défendu l’idée de fonds propres assainis et plus importants pour les banques, ce qui permettrait aux normes comptables d’être moins dépendantes des cycles économiques. Les banques européennes, moins exposées au risque, mais aussi moins capitalisées que leurs concurrentes américaines, y voient un léger désavantage. « Le G20 a été utile entransformant le Forum de stabilité financière en Conseil de stabilité financière (CSF) avec une mission très large. Le test du sérieux du G20 sera la suite donnée, pays par pays et notamment aux Etats-Unis, aux recommandations du CSF, et la priorité donnée à la sécurité du système financier mondial sur la guerre économique entre lobbies » ( Les Echos p13 ). – Européens et Américains se sont mis…