es groupes 3, 4, 5 ou 6), occupe un emploi assez peu qualifié (donc 5 ou 6), de type artisanal (donc dans le groupe
6, car les artisans salariés sont classés dans le groupe 6). Il a besoin d’unecertaine qualification : c’est donc un
ouvrier qualifié. Comme cette grille résulte d’une longue tradition et qu’elle combine plusieurs critères de
classement, elle est passablement complexe et lesprincipes de classement souffrent nombreuses exceptions.
Les critères de classement sones. La structure en PCS permet de mettre en évidence des aspects de la structure sociale, des disparités entreles catégories et les évolutions économiques et sociales.
– Les CSP sont des catégories sociales construites, les individus ainsi regroupés ne constituent pas forcément des groupes sociaux ayant unsentiment d’appartenance ou se regroupant pour avoir une action commune. De plus, le regroupement par CSP cache des situations différentes (actif inoccupé/actif occupé, emploi typique/atypique, lesretraités forment une catégorie très hétérogène : tout dépend de leur activité antérieure …). Par ailleurs les PCS ne permettent pas de rendre compte de l’ensemble des inégalités et de la stratificationsociale. Certains aspects de la différenciation sociale reposant sur des critères religieux, ethniques, familiaux n’apparaissent pas.
Evolution des inégalités
Ø Sur le longterme (de la révolution industrielle aux années 1980), on assiste à une baisse « séculaire » des inégalités marquée par une réduction de la disparité des salaires, du patrimoine, du revenu disponibledes ménages.
Facteurs : Salarisation, augmentation du niveau de qualification (=> Chapitre 3), salaire minimum, redistribution (impôt progressif, impôt sur les successions => Chapitre 10).
Cela s’esttraduit par une homogénéisation du niveau de vie et genre de vie
Cependant, on constate une persistance de certaines formes d’inégalités : disparités de pratiques culturelles, de participation et…