La rigolade

Il officie alors comme réalisateur, producteur, co-scénariste, monteur, directeur de la photographie, maquettiste et superviseur des effets spéciaux. Cette expérience lui permet de se faire remarquer en 1980 par Roger Corman qui l’engage dans sa compagnie New World Picture.
James Cameron travaille alors principalement sur les effets spéciaux avant d’être nommé directeur artistique sur LesMercenaires de l’espace puis directeur de la photographie et réalisateur de deuxième équipe sur Galaxy of terror. Il travaille également aux effets spéciaux de New York 1997 de John Carpenter.
Remarqué, il est nommé réalisateur de Piranha 2 : Les Tueurs volants, une coproduction italo-américaine. Mais ses relations avec le producteur Ovidio G. Assonitis se dégradent, tant et si bien que celui-ci luiretire le contrôle artistique du film. James Cameron tente bien de pénétrer par effraction, la nuit, dans la salle de montage mais ses modifications sont systématiquement écartées par le producteur. Bien qu’étant co-crédité comme réalisateur, il reniera le film (souvent absent de ses filmographies officielles). Comme la plupart de ses œuvres suivantes, il existe deux versions du film, celle duproducteur, la plus répandue, et le très rare remontage du réalisateur, exploité autrefois aux USA en vidéo et disque laser.

Premiers succès[modifier]

Cette mauvaise expérience ne freine en rien ses ambitions. En 1984, sur les cendres de son premier film, Cameron entame l’écriture du scénario de Terminator. Tourné pour 6 millions de dollars, Terminator en rapportera 80. Le film est produit parGale Anne Hurd, qui devient ensuite sa femme. Mais bien avant cet immense succès, Hollywood l’avait remarqué, et les sollicitations se multiplient. Avant de tourner Terminator, il écrit la première mouture de Rambo II : La Mission, réécrit ensuite par Sylvester Stallone.
Pour la société de production Brandywine, il écrit Aliens le retour, avant de se voir proposer l’opportunité de le réaliserlui-même, suite au succès de Terminator. C’est sur ce tournage, dans les fameux Studios Pinewood en Angleterre, qu’il se mettra à dos les techniciens, les traitant de « syndicalistes fainéants », ceux-ci se vengeant en arborant des tee-shirts « je peux tout supporter : j’ai travaillé avec James Cameron ». Il renverra le premier directeur de la photographie, assurant lui-même la fonction avant qu’unremplaçant n’arrive. Finalement le film est un succès qui le conforte dans sa position de nouveau génie d’Hollywood, et lui permet de monter avec Gale Anne Hurd un nouveau projet, Abyss.
Pour tourner Abyss, James Cameron se donnera les moyens de ses ambitions : budget hollywoodien, tournage dans un silo nucléaire en cours de construction noyé par plus de 26 000 m³ d’eau, invention (avec son frèreMike) de caméras révolutionnaires pour filmer sous l’eau, effets spéciaux en images de synthèse derniers cris. Il pousse ses acteurs à bout, dans des conditions de tournage déjà éprouvantes (Ed Harris craquera à plusieurs reprises et Mary Elizabeth Mastrantonio quittera définitivement le plateau après le tournage de la scène de sa résurrection). Pourtant le film ne recevra qu’un accueil mitigé(1989).
À cette époque, il a déjà eu deux épouses. La troisième sera Kathryn Bigelow, réalisatrice au style assez violent, dont le goût pour les scènes d’action musclées et les personnages de femmes fortes la rapprochent indéniablement de son mari. Celui-ci produira pour elle Point Break et Strange Days, tout en écrivant également ce dernier. Son prochain projet personnel sera Terminator 2 : Lejugement dernier, suite des aventures de Sarah Connor campée par Linda Hamilton, sa quatrième épouse. Comme il l’avait prouvé avec ses films précédents, James Cameron est un pionnier des images de synthèse, repoussant toujours plus loin les limites du possible. Terminator 2 n’y fera pas exception. Pour un budget record à l’époque de 100 millions de dollars, cette nouvelle association avec Arnold…