Analyse de cette « problématique » :
Remarquez le titre : « pour quoi faire? » signifie que le rire a une finalité, un but et un sens. On ne s’interroge pas sur lescauses du rire mais sur son utilité.
Cette fois, il ne s’agit pas d’un faisceau de questions comme dans la précédente « problématique » (génération(s)).
Nous avons uneintroduction qui peut se résumer à une question problématique (contraires reliés par « ou ») : le rire est-il un phénomène purement impulsif et naturel, aussi dénuéd’intention qu’un réflexe, ou au contraire est-il un acte intelligent et social?
L’opposition porte essentiellement sur le caractère naturel ou social et sur le caractèreincontrôlé ou intelligent.
Ensuite viennent cinq petits paragraphes. Chacun peut se résumer à une proposition.
Le premier énonce que le rire est en général lié à unétat de plaisir et de relâchement, amusement, gaieté, etc.
Le deuxième dit que le rire sert à rapprocher les hommes.
Le troisième affirme que le rire peut être moqueur.Le quatrième prétend que le rire sert à signaler et éventuellement corriger les défauts ou les vices.
Le dernier énonce que le rire peut servir de moyen de défensecontre les atteintes et l’oppression.
La conclusion (dernier paragraphe) dit que le rire est bon pour l’individu et la société.
On voit donc que le rire a, selon cetexte, quatre utilités ou fins positives : il fait plaisir, il lie les hommes, il corrige les mœurs et il permet de résister.
La moquerie n’est pas en soi une finpositive du rire. Mais si on l’intègre dans la dénonciation des vices ou la résistance à l’oppression elle devient positive. En ce cas, il ne reste que quatre fonctions.