Il semble du point de vue de certains scientifiques que la religion se meurt face à la science. Les découvertes établies depuis plusieurs siècles décrédibilisant les textes religieux qui, apportantleurs propres vérités scientifiques, sont relégués à de simples récits. Pourtant la religion ne perd pas de son pouvoir dans le monde moderne. Le mystère de la puissance croissante du discours sujet s’expliquant par la négation de la démystification de la croyance par la connaissance. La religion et la science entretiennent des relations qui tendent à se singulariser, puisque la religion estsouvent intervenue pour expliquer des phénomènes échappant à la compétence scientifique. Mais une fois ceux-ci élucider le religieux n’ en perd pas pour autant de son audience
Trop proches pour les uns,trop distants pour les autres, les deux domaines se gargarisent de leurs préceptes, croyance contre objectivité. Or, cette opposition n’ a pas lieu d’ être, le premier étant la avant tout pourfacilité la vie du fidèle et non pas pour résoudre des questions existentielles, de plus la religion apporte une protection contre le déterminisme et prêche le libre arbitre, le croyant devenant ainsimaitre de son destin est conforté dans
l’illusion qu’ il a crée.
Ce simulacre est nécessaire pour construire une société, comme tout objet virtuel qui intervient la où le concret rencontre seslimites. Apparaît alors la distinction entre bon et mauvais bien différente de celle entre vrai et faux. La religion s’ inscrivant dans le premier registre, les partisans du vrai scientifique peuvent êtreles plus fervents partisans du bon religieux, sans pour autant s’ enquérir d’ un soucis de vraisemblance. La croyance échappe à toute forme de raison, elle désigne pourtant deux courants de pensée,celui de l’hypothèse scientifique (existence du Big Bang), et celui la conviction religieuse (résurrection du Christ). La différence résiderait donc dans l’absence d’objectivité dans la conviction…