Le Praxinoscope
1. Historique:
C’est le XIXème siècle qui ouvre la grande épopée de la recherche sur la création du mouvement par les images. Le praxinoscope est le dispositif le plus élaboré avant la naissance du cinéma pour donner l’illusion du mouvement.
En août 1877, un instituteur du Puy-en-Velay, une petite ville du Massif central, dépose un brevet pour un objet qu’il appelle «praxinoscope ». Cet homme s’appelle Émile Reynaud. L’année suivante, il monte à Paris pour présenter son appareil lors d’une grande exposition internationale.
Pour la première fois, le grand public peut voir des personnages bouger, nager, sauter…
Le praxinoscope améliore nettement tous les instruments précédents. Il permet d’observer de véritables petites scènes de manière agréable au moyend’un dispositif qui comporte plusieurs miroirs à facettes ce qui diminue considérablement toutes les impressions de saccade.
Le praxinoscope vient Du grec praxis, action et –scopeo, je regarde. L’obturation des images ne se fait plus par des fentes obturatrices (qui avaient l’inconvénient de « voiler » les images d’un ton sombre), mais par compensation optique, grâce à 12 miroirs montés en prismes.Les images se reflètent sur le jeu de miroirs placés au centre du disque. Ces miroirs permettaient d’avoir une netteté, une clarté et une luminosité des images jamais obtenues auparavant. Un autre avantage était qu’on pouvait regarder ce petit spectacle à plusieurs.2. Shématisation du praxinoscope:
Dans le cadre de notre projet, nous sommes parvenus à monter nous-même un praxinoscope.
Nous avons utilisé un disque vinyle que l’on fait tourner grâce à unmoteur fixer sur une plaque et un élastique . Sur ce disque, il a fallu placer un dodécagone (12 faces) où il est posé 12 miroirs. Sur le bord extérieur, nous avons coller une bande de carton où l’on pourra attacher nos bandes dessinées .
Matériel:
– un disque vinyle de diamètre 250 mm
– 12 miroirs de 60 mm sur 30 mm
– du carton rigide pour le tambour au centre
– du carton souple pourles parois extérieures
Schémas:
*la pièce 1 est le carton rigide pour le tambour au centre
Photos de notre praxinoscope:
Demarche Experimentale n°1:
La vitesse influence-t-elle l’illusion du mouvement ?
Hypothèses:
La vitesse influence la perception du mouvement. Danc ce cas précisez la vitesse idéale
La vitesse n’a aucune influence
Mesures:
Vitesse (volte)tours/min
tours/sec
2,5
4,3
0,07
5
9,5
0,16
7,5
14,5
0,24
10
19,5
0,33
12,5
26
0,43
15
30
0,5
17,5
36
0,6
20
41
0,68
22,5
46
0,77
L’Analyse:
Si on règle la vitesse à 78 tours/minute, cela équivaut à 1,3 tour/seconde, soit 16 images par seconde (il y a 12 images en un tour). Or la persistance rétinienne est aussi de 1/16 de seconde, donc en théorie, la vitesse doit êtreparfaitement adaptée à l’œil.
Pourtant, quand on applique cette théorie, ce n’est pas un mouvement franchement agréable que l’on voit Il est préférable de régler le tourne-disque à 45 tours (soit 9 images par seconde) et l’animation est bien plus préférable
3. Optique
Le principe du miroire :
Pour profiter au maximum du mouvement créé par le praxinoscope, il y a certaines conditions àrespecter, en particulier le champ de vision délimité par le miroir. L’image est reflétée sur un miroir plat et donc le reflet est à équidistance de l’image sur le bord du praxinoscope par rapport à l’axe défini par le miroir. Le champ de vision de l’image est limité par la paroi extérieure du cylindre et par le
La persistance rétinienne:
Il existe une limite à la vitesse perceptible par l’œil….