Alain Kirenga
G 12 IB
Français A1
Commentaire de l’extrait de Le Père Goriot de Balzac
Honoré de Balzac, écrivain du XIXe siècle, est parmi les grands auteurs durant le mouvement littéraire du réalisme. Il publie en 1835 Le Père Goriot qui fait parti aussi de La comédie humaine, collection des œuvres de Balzac. Cette œuvre en effet relate l’ambition d’un jeune étudiant Eugène deRastignac qui cherche à s’introduire dans la haute société. La vicomtesse de Beauséant est prête à aider Eugène pour parvenir à ces ambitions, et c’est chez elle qu’il parvint à connaître les relations du Père Goriot et ses filles. Le père Goriot avait fait sa fortune étant vermicellier. Ses filles se marient à des personnes de haute classe. Il est ensuite abandonné par ses propres filles qu’il aimetant. A la fin du roman, il est condamné à mourir à cause de ses filles qui ne s’intéressent qu’à l’argent de leur père. En effet, le présent extrait se situe à la fin du roman. Il met en scène le père Goriot qui parle à Eugène. Le père Goriot admet que ses filles ne regardaient rien en lui que sa poche. Il est malheureux et au point de mourir. Le thème de paternité associé au père Goriot est aussiobservé dans l’extrait présent. Dans ce travail, nous montrerons en premier lieu le changement d’attitude des filles du père Goriot. Ceci est causé principalement par la société dans laquelle elles vivent que nous étudieront en second lieu. Enfin, nous soulignerons la souffrance du père Goriot causé généralement par ses propres filles, Anastasie et Delphine.
Le changement d’attitude estremarqué dans cet extrait chez les filles du père Goriot. Juste après le mariage de ses filles, le père Goriot est respecté et considéré. Comme il est riche et a donné en héritage une somme considérable (« près de huit cents mille francs », l. 4-5) à chacune de ces filles, il jouit de la présence de ses filles (« elles étaient aux petits soins pour moi », l. 1-2). Il va au spectacle (« l’ont memenait en voiture au spectacle », l. 15-16), et il a le droit de rester chez ses filles comme il le souhaite (« je restais comme je voulais aux soirées », l. 16-17). Le père Goriot s’entend bien avec ses beaux-fils de haute classe (« l’on me recevait : « Mon bon père, par-ci ; mon cher père, par-là. », l. 6-7). Il dîne même avec eux (« je dînais avec leurs maris », l. 8-9). Ses filles lui considèreencore comme leur père (« elles m’avouaient pour leur père », l. 17-18). L’emploi du temps passé dans les phrases du père Goriot met en évidence que ce ne sont que des actions du passé. Le père Goriot est contemplé car « il [je] n’avait[s] rien dit de ses [mes] affaires », l. 11. Ses filles changent peu à peu (« je voyais bien que c’était des frimes », l. 20-21). Après quelque temps, ses fillescommencent à le traiter comme s’il n’était pas leur père (« le premier regard par lequel Anastasie m’a fait comprendre que je venais de dire une bêtise qui l’humiliait », l. 33-35) ; (« je suis allé chez Delphine (…) voilà que j’y fais une bêtise qui me l’a mise en colère », l. 38-39), avant de franchir l’apogée de leur changement (« Et me voilà à la porte de mes filles », l. 42-43). Ce changementd’attitude vis-à-vis de leur père peut s’attribuer à la haute société dans laquelle elles vivent.
En effet, nous remarquons que cet extrait présente des traits associés à la haute société de l’époque. Cette société est désagréable (« le monde n’est pas beau, l. 14-15) comme le dit le père Goriot. Le matérialisme est éminemment attribuer à cette société. Le fait que le père Goriot adonné en héritage une grande somme à ses filles, lui permet d’être convenablement traiter par ses filles et leur maris (« je venais de leur donner à chacune près de huit cent mille francs, elles ne pouvaient pas, ni leur maris non plus, être rudes avec moi », l. 4-6). Il « est [était] un homme à soigner », l. 13). En outre, l’argent va de face à face avec l’attention et le respect. Le père Goriot…