Le cas dsk

Pour ACCOR, l’entreprise propriétaire du Sofitel où les événements ont eu lieu, à la fois une formidable publicité (combien de mentions à travers le monde …Coup de tonnerre dans le ciel enfin bleude samedi dernier avec l’arrestation de DSK (Dominique Strauss-Kahn pour les rares qui ne le savent pas encore). D’abord l’incrédulité (c’est juste une rumeur), puis la stupeur (« je suis bouleversée »dixit Ségolène Royal), enfin la machine médiatique qui s’emballe progressivement : dans la nuit de samedi à dimanche, peu de médias français avaient mis l’information sur leur site – équipes réduitesde fin de semaine et encore plus dans la nuit du samedi au dimanche. Mais, dès dimanche matin, ce fut la véritable folie et surtout, la course à l’information, la course au « contenu ». D’abord deséléments strictement factuels : de quoi s’agit-il exactement, quelles accusations sont portées, quelles sont les prochaines étapes. Puis les commentaires : il est connu pour son attitude vis-à-vis desfemmes, c’est un coup monté (ça vient juste après l’affaire de la Porsche), on croit ou on ne croit pas à sa possible culpabilité. Et le suspens continue toute la journée de dimanche : comparaitra -comparaitra pas ? Une foule de journalistes fait le pied de grue devant le palais de justice en attendant une probable comparution. Et finalement LA photo : DSK menotté entre deux policiers. Lundi midi, lajuge (sans doute échaudée par l’affaire Roman Polanski, l’arrestation dans un avion juste avant le décollage et la gravité des accusation) décide de ne pas courir le risque d’échapper DSK et de lemaintenir en prison au moins jusqu’à vendredi. Fin du premier chapitre.

Beaucoup de travail pour beaucoup de communicateurs et des enjeux variés

Pour DSK et ses proches, l’enjeu principal est demaintenir un doute solide sur la validité des accusations et donc – qu’il s’agisse de sa femme, de ses avocats, de ses mis politiques – de faire valoir tout ce qui peut concourir à discréditer…