Émile Zola, né à Paris le 2 avril 1840 et mort dans la même ville le 29 septembre 1902, est un écrivain et journaliste français, considéré comme le chef de file du naturalisme.
C’est l’un desromanciers français les plus populaires[1], l’un des plus publiés, traduits et commentés au monde. Ses romans ont connu de très nombreuses adaptations au cinéma et à la télévision[N 1]. Sa vie et sonœuvre ont fait l’objet de nombreuses études historiques. Sur le plan littéraire, il est principalement connu pour Les Rougon-Macquart, fresque romanesque en vingt volumes dépeignant la société françaisesous le Second Empire et qui met en scène la trajectoire de la famille des Rougon-Macquart, à travers ses différentes générations et dont chacun des représentants d’une époque et d’une générationparticulière fait l’objet d’un roman.
Les dernières années de sa vie sont marquées par son engagement dans l’affaire Dreyfus avec la publication en janvier 1898, dans le quotidien L’Aurore, de l’articleintitulé « J’Accuse…! » qui lui a valu un procès pour diffamation et un exil à Londres dans la même année.
Émilie Aubert, sa mère, totalement démunie, s’occupe de l’orphelin avec la grand-mère del’enfant, Henriette Aubert. Restée proche de son fils jusqu’à sa mort en 1880, elle a fortement influencé son œuvre et sa vie quotidienne.
Au collège à Aix-en-Provence, il se lie d’amitié avecJean-Baptistin Baille[N 2],[4] et surtout Paul Cézanne qui reste son ami proche jusqu’en 1886. Ce dernier l’initie aux arts graphiques, et plus particulièrement à la peinture.
Dès sa prime jeunesse, ÉmileZola est passionné par la littérature. Il accumule les lectures et conçoit très tôt le projet d’écrire à titre professionnel. Il considère dès son plus jeune âge l’écriture comme sa véritablevocation. En sixième, il rédige déjà un roman sur les croisades[5]. Ses amis d’enfance Paul Cézanne et Jean-Baptistin Baille sont ses premiers lecteurs. Il leur affirme plusieurs fois, dans ses échanges…