UE 21
Da Silva Yoann
Jumelin Axel
Licence 1 – Géographie et aménagement
UE 21
Fig. 1 : Photographie aérienne de la baie de Rio de Janeiro
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Ménager et aménager les territoires urbains Rio de Janeiro
Dans la perspective des grandsévénements sportif qui vont se tenir à Rio de Janeiro en 2014 et 2016, politiques publiques et initiatives privées vont-elles (ou pas) vers la réduction des disparités socio-spatiales
Rio de Janeiro est la deuxième ville du Brésil (derrière Sao Paulo). Située sur le littoral Atlantique, elle compte 6,1 millions d’habitants intra muros (et 12,62 millions dans l’aire urbaine).La densité y est très importante avec une moyenne de 4836 habitants/km².
Derrière les plages de sable fin de Copacabana, sa célèbre statue du Christ Rédempteur et son carnaval populaire, la ville de Rio de Janeiro, s’étalant sur 1260km², présente de nombreuses disparités sociales.
D’après les chiffres de l’IBGE en Avril 2007.
Pas moins de 20% de la population vit dans desbidonvilles, localement appelés « Favelas ». Ces derniers se développent à un rythme des plus impressionnants, en accueillant la population pauvre, les marginaux et les immigrés en quantité importante.
La cause de la création de ces favelas est sans aucun doute le manque de logements sociaux, ces bidonvilles représentent donc indéniablement l’unique point de chute pour ces populations.
Les habitatsprécaires de ces banlieues insalubres sont un amoncèlement de matériaux de récupérations.
Les favelas ont pour caractéristique de se développer sur les pentes escarpées de la baie de Rio de Janeiro, c’est-à-dire sur des sols non-écoumènes, d’où les glissements de terrains pouvant faire de nombreux morts.
Mais sous leurs airs chaotiques, ces villes dans la ville sont organisés et hiérarchisés.Dominés par les gangs et les trafiquants, il y existe des règles et des usages normés. Mais ils sont aussi le théâtre de guerre des gangs et de trafic de drogues.
En contraste avec ces bidonvilles, Rio de Janeiro présente un centre ville groupant les populations aisées, ainsi que des sièges sociaux de multinationales. On distingue une division en deux espaces bien distincts : logement de qualitéet sécurisé, en opposition aux favelas.
Fig. 2 : Photographie d’un favela de Rio de Janeiro
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Rio de Janeiro compte au jour d’aujourd’hui près de 1 000 de ces favelas (968 répertoriés)
Même si les situations entre favelas sont très inégales, depuis quelques années la municipalité a effectuée un lourdtravail de « viabilisation », en construisant avec des matériaux plus appropriés, en apportant l’eau potable ainsi que l’électricité. Mais le problème de fond qu’est l’insécurité persiste.
Cependant, depuis que le Brésil s’est vu offrir l’organisation de la Coupe du monde de football de 2014 et Rio l’organisation des Jeux olympiques d’été de 2016, les pouvoirs publics brésiliens ont décidésd’utiliser des moyens militaires pour déloger les narcotrafiquants avec un certains succès depuis 2009.
Cependant, les favelas restent, sans doute possible, le problème de Rio de Janeiro d’un point de vue urbanistique.
Bien que la continuité physique de la ville, elles sont en rupture avec son organisation et ses valeurs.
I – Les politiques publiques et initiatives privées actuelles et à venirAvec les grands événements sportifs des prochaines années, Rio de Janeiro met en jeu l’image de sa ville et sa sécurité. C’est pourquoi de nombreux projets voient le jour depuis la délibération du jury olympique.
Le problème est le manque de temps et de moyen pour que Rio de Janeiro puisse mettre en œuvre une solution à tous ses problèmes, en effet, dans l’urgence de la construction…