Droits

I-Civisme : Droits et libertés du citoyen

La première partie de notre document concerne uniquement les droits des citoyens, qu’on peut regrouper traditionnellement en trois catégories, dont :
– Droits politiques
– Droits économiques, sociaux et culturels
– Droits civils, droits et libertés traditionnels.
(Nous nous réservons d’évoquer ici les droits internationaux humanitaires,…)

Lesdroits politiques sont axés sur la participation des citoyens à la direction des affaires politiques de leur pays, soit directement, soit par l’intermédiaire de leurs représentants librement choisis. Le citoyen jouit aussi des droits d’accéder, dans des conditions d’égalité, aux fonctions publiques ainsi que de celui d’élire et d’être élu.
Les brimades et autres atteintes aux droits des peuplesautochtones, la destruction de l’écosystème et de leur milieu ambiant qui imprime leur mode de vie (chasse et cueillette), dépossession de leur terre et espace vital, la désorganisation de leurs structures socio-politiques, sont là des exemples de violation massive des droits politiques du citoyen.

Sous la rubrique des droits économiques, sociaux et culturels, nous épinglerons plus spécialement ledroit au travail, droit à des conditions de travail justes et favorables, droit de former des syndicats et de s’affilier au syndicat de son choix, droit de grève, droit à la sécurité sociale, droit à un niveau de vie suffisant, droit d’être à l’abri de la faim, droit de jouir du meilleur état de santé physique et mentale, droit à l’éducation, droit de propriété,…
Tous ces droits ont pourfinalité, l’amélioration des conditions sociales de l’individu, de relever le niveau de vie de la population, de défendre certaines catégories des personnes à cause de leur situation, ou de leur état. A titre d’exemple, nous pouvons citer :
– des enfants qui souffrent de malnutrition ;
– des fonctionnaires qui ne sont pas payés ou
mal payés ;
– des élèves renvoyés de l’école pendant la période
desexamens ;
– des populations affamées, parce que le système
commercial est désarticulé, les récoltes sont
volées et les champs détruits, les bétails décimés ;
– des paysans découragés, parce qu’il y a un
environnement de peur et d’insécurité créé
délibérément, avec comme conséquences le déficit
alimentaire, des maladies, la malnutrition, la
perte du pouvoir d’achat, l’augmentation dukwashiorkor,…

En défendant les droits économiques, sociaux et culturels de la population, on vise à la diminution de la mortalité infantile et de la mortinatalité, au développement sain de l’enfant, à l’amélioration de tous les aspects de l’hygiène du milieu, de l’hygiène individuelle, de la prophylaxie et du traitement des maladies épidémiologiques, endémiques, professionnelles et autres.L’ignorance de tous ces droits pourrait donc conduire à ce que des statistiques sur l’amélioration des conditions de vie de la population ne soient pas connues. Tel est le cas de la prévalence de la tuberculose, du VIH/SIDA, du crétinisme de la malaria, de l’irrégularité des vaccins, de la destruction des infrastructures d’enseignement et autres socio-économiques.

La troisième catégorie des droits estconstituée des droits civils, droits et libertés traditionnels, qui se manifestent par le droit à la vie, droit de ne pas être soumis à la torture ni à des peines ou traitements cruels, inhumains et dégradants, droit à la liberté individuelle, la liberté de presse, d’opinion et d’expression, la liberté d’association et de réunion, la liberté de conscience et de religion.
Le citoyen d’un pays doitsavoir que la vie humaine est sacrée, dont la sienne. Le droit à la vie est inhérent à la personne humaine. Toute personne doit être protégée par la loi. De ce fait, des traitements dégradants sans considération du rang social, sont des violations des droits précités, donc à sanctionner.
Le droit à la liberté équivaut à la liberté de rechercher et de recevoir des informations et des idées de…