3. Les adverbiales :
Ce sont des propositions qui ne sont ni des relatives, ni des complétives. On établit traditionnellement une correspondance entre les propositions circonstancielles et les groupes nominaux prépositionnels circonstanciels (prép. + GN), en représentant la circonstancielle par : prép + que+P. Ce parallélisme est approximatif.
La mobilité est l’une descaractéristiques essentielles (tout comme les compléments circonstanciels prépositionnels dans la phrase simple) : quand, parce que, pour que, bien que). Le critère de la mobilité permet de différencier ces circonstanciels de circonstancielles à système corrélatif où la circonstancielle est intégrée à un autre niveau que celui des compléments de phrase (par interdépendance ou coordination).
Le sensdes circonstancielles (notion introduite dans la grammaire au cours du 19ème siècle). Le parallélisme entre complément simple et circonstancielles conjonctives n’est pas parfait : le lieu est exprimé par une relative substantive et non par une conjonctive ; la condition et la conséquence ne sont qu’imparfaitement représentés par un groupe prépositionnel.
Il est préférable de fonderl’étude des circonstancielles sur des critères formels : mobilité, emploi des modes, possibilité de substitution. Les circonstancielles elliptiques : lorsque le sujet est identique à celui de la principale et lorsque le verbe est le verbe être suivi d’un adjectif, d’un participe ou d’un nom sans déterminant, les propositions introduites par dès que, quoique, encore que peuvent être amputées du verbe et dusujet : il était, quoique riche, malheureux ; sitôt rentrés, nous nous sommes mis au travail.
1. Les temporelles :
1. Les circonstancielles de temps compléments adjoints, mobiles dans la phrase. Elles établissent un rapport temporel entre principale et subordonnée et marquent soit l’antériorité (avant que), la postériorité (après que) du procès principal, ou encore la simultanéité.Le procès à l’indicatif est pleinement actualisé, c’est-à-dire inscrit dans l’une des trois époques et il est considéré (indicatif) comme conforme à la réalité de l’énonciateur. Le procès au subjonctif implique une mise en perspective.
2. Les subordonnées temporelles à l’indicatif Les temporelles à l’indicatif (ou de situation) exprime une circonstance temporelle dans laquelle s’est produit,se produit ou se produira un fait. Elles sont le plus souvent en position thématique, en tête de phrase. Postposées, elles peuvent faire partie du propos : il ne viendra pas pendant que Pierre sera là. Elles se prêtent à la subordination inverse (principale à un temps de l’inaccompli) : Trois heure sonnaient quand le drame se produisit. La proposition qui est formellement la principale dans cetexemple et qui est en position de thème, représente la circonstance temporelle, alors que la subordonnée est en position de propos et représente l’essentiel du contenu : on en était au fromage, lorsque l’orage éclata.
– Simultanéité : Le type quand (variante littéraire lorsque) et ses sous-type : comme, alors que, pendant que, tandis que, aussi longtemps que, tant que, au moment que, enmême temps que, à présent que, à mesure que, chaque fois que, toutes les fois que. Ce type de subordonnée exprime : Simultanéité ou concomitance : quand le professeur parle, ils ne l’écoutent pas ; quand il arrivait nous l’évitions ; je l’ai connu quand il avait sept ans. Certaines conjonctions se spécialisent dans la simultanéité : pendant que, tandis que (opposition), comme (cause), tant que,aussi longtemps que (la durée), chaque fois que, toutes les fois que (répétition).NB : comme et maintenant que sont peu compatibles avec le passé simple ou le futur. La nuance sémantique entre quand et comme tient au fait que comme n’exprime jamais la répétition : quand il allait voir Pierre, il passait devant notre porte (itération) ; comme il allait voir Pierre, il passa devant notre porte…