Emma bovary – entre le reve et la realite

Daniela Atanasova

Emma Bovary: entre le rêve et la réalité

C’est intéressant qu’Emma Bovary soit un personnage littéraire qui n’est pas satisfaite de sa réalité parce qu’elle a lu trop de romans romantiques et veut vivre la vie d’un caractère…littéraire. Comment peut-on dire sérieusement qu’un caractère d’un livre ne vive pas dans la réalité? C’est possible, si la réalité veut dire laréalité du roman, construite part l’écrivain, mais dans ce cas c’est possible aussi parce que Emma est trop romantique pour n’importe quelle réalité, celle du roman, celle du neuvième siècle en France, ou celle d’aujourd’hui. Comme a dit Beatrice Didier, «Elle a une puissance infinie de rêve.»(18) Ses rêves et les efforts de les transformer en réalité ont marque sa vie et ont été la cause de sadéchéance. Dans cette rédaction, je vais examiner les rêves d’Emma, leur origine, leur vanité et leur noblesse, et la divergence grandissante entre eux et la réalité d’Emma qui l’a forcée à quitter le monde du roman en avance.
Beatrice Didier a fait une observation révélatrice sur le nom du caractère principal du roman de Flaubert : Emma Bovary. Le nom lui-même indique le conflit fondamental qui créeson histoire tragique: « Le prénom est tout empreint de rêves romanesques et romantiques, tandis que le nom possède cette solidité normande et bovine, comme si le rapprochement même du nom et du prénom suffisait à définir le drame de l’héroïne. »(13). Pourtant, même si le mariage bourgeois avec Charles est l’obstacle principal qu’empêche Emma de vivre sa vie idéale (au moins, celle est saperception), ce mariage n’est pas une baisse dans le sens social. Malgré ses airs aristocratiques, on ne doit pas oublier qu’Emma est une paysanne d’origine, et son nom d’enfance, Emma Rouault, n’est guère plus adéquat pour sa nature imaginative que son nom marié. Evidemment, il n’est pas obligatoire que le nom et le milieu social où on est né déterminent la personnalité des gens. Dans la plupart descas, ils n’ont aucune influence sur les désirs des personnes, mais ils limitent leur réalisation – celle est l’essence du sort humain. Donc, pour n’être pas éternellement (trop) insatisfaits nous sommes éduqués et obligés à modifier notre désirs et a rêver dans une façon réaliste et modérée. La conclusion qui s’impose est que l’éducation d’Emma n’a pas réussi à la préparer pour la vie quil’attendait, n’a peut pas refréner sa capacité de rêver. Bien qu’elle ait reçu une éducation plus élevé que l’habituelle pour sa classe, elle n’est pas devenue plus réaliste et capable de s’occuper de soi même, de faire face aux difficultés et à la monotonie de sa vie de petite bourgeoise. On apprend de la première Mme Bovary que « …Mme Rouault, élevée au couvent, chez les Ursulines, avait reçu, comme on dit,une belle éducation, qu’elle savait, en conséquence, la danse, la géographie, le dessin, faire de la tapisserie et toucher du piano » (50). Une belle éducation, c’est vrai, l’éducation d’une dame, mais complètement inutile pour une vie active et responsable. Le moral religieux du couvent n’a pu pas impressionner Emma, parce qu’elle a un tempérament plus sensuel qui s’excite parmi des odeurs,images and touchers, qui aime la musique et la beauté et finesse du luxe, et qui est créé pour nager à la surface du lac et pas pour plonger dans les profondeurs métaphysiques de la foi. Elle essaye à substituer les plaisirs terrestres avec la résignation chrétienne encore une fois plus tard, après la rupture de sa relation avec Rodolphe et son départ, mais l’ennui vient vite, suivi par la fin da sadévotion. Emma est trop passionnante pour être une créature d’autre monde, elle souhaite le bonheur dans ce monde-ci, elle est une femme adultère par excellence.
Cependant, les connaissances énumérées ci-dessus qu’Emma a acquises dans le couvent forment une part moins importante de son éducation. Sa vraie éducation a été la lecture des romans réalistes et romantiques, la lecture…