Figures de styles

Les figures de style

1 – De allitération à asyndète

allitération n.f. Répétition d’une consonne ou d’un groupe de consonnes dans une phrase, un vers. » Aboli bibelot d’inanité sonore  » (Mallarmé).  » Pour qui sont ces chinchards, qui sèchent sur vos chéchias ?  » (Anonyme)
amphigouri n. m. Discours, écrit confus et obscur.
anacoluthe n. f. Rupture dans la construction d’une phrase. » Vous,ministre de la paix […], le sang, à votre gré, coule trop lentement  » (Racine).
anaphore n. f. Répétition d’un mot ou d’un groupe de mots au début de plusieurs phrase successives, pour insister sur une idée, produire un effet de symétrie.
anastrophe n. f. Renversement de l’ordre habituel des mots dans une phrase. » D’amour mourir me font, belle marquise, vos beaux yeux  » (Molière). . » Dechinchards, j’ai envie  » (Anonyme).
anticipation n. f. Figure par laquelle on réfute d’avance une objection possible.
antiphrase n. f. Figure de style qui consiste à employer un mot, une phrase, dans un sens contraire à sa véritable signification. C’est par antiphrase que les Grecs donnaient aux Furies le nom d’Euménides ( » Bienveillantes « ).
antonomase n. f. Emploi d’un nom commun ou d’unepériphrase à la place d’un nom propre ou inversement.Le père de la tragédie française pour Corneille ; un Néron pour un tyran cruel.
apagogie n. f. Démonstration par l’absurde. apostrophe n. f. Figure de rhétorique par laquelle on s’adresse directement aux personnes ou aux choses personnifiées. » Ô cendres d’un époux ! ô Troyens ! ô mon père  » (Racine).
assonance n. f.Répétition d’un son voyelledans la syllabe tonique de mots qui se succèdent.
asyndète n. f. Suppression des mots de liaison entre les thermes d’une même phrase ou de plusieurs phrases (conjonctions de coordination, adverbes) qui donne au discours plus de vigueur

2 – De catachrèse à hendiadyn

catachrèse n. f. Figure de rhétorique qui consiste à étendre la signification d’un mot au delà de son sens propre.Les bras d’unfauteuil
chiasme n. m. Figure de style disposant en ordre inverse les mots de deux propositions qui s’opposent.Il était très riche en défauts, en qualités très pauvre.
chute n. f. Chute d’une période : la fin, le dernier membre d’une période.
crase n. f. Fusion de la syllabe finale d’un mot et de la syllabe initiale du mot suivant.
disjonction n. f. Suppression des particules conjonctives(par opposition à conjonction). » Dans un chemin montant, sablonneux, malaisé  » (La Fontaine).
ellipse n. f. Procédé syntaxique ou stylistique consistant à omettre un ou plusieurs mots à l’intérieur d’une phrase, leur absence ne nuisant ni à la compréhension ni à la syntaxe.Ellipse du verbe :  » Pierre mange des cerises, Paul des fraises  »
exorde n. m. Première partie d’un discours. Par extension,Entrée en matière.
gémination n. f. Répétition d’un mot.(sens linguistique : doublement d’une syllabe ou d’un phonème dans une formation familière (ex : mémère, chinchinchard).
hendiadyin ou hendiadys n. f. Figure de rhétorique consistant à exprimer une idée par deux mots reliés par et au lieu de l’exprimer au moyen d’un nom accompagné d’un adjectif ou d’un complément déterminatif. Par lahaine et par la jalousie, au lieu de : Par une haine jalouse.

3 – De hypallage à périssologie

hypallage n. f. Figure de style par laquelle on attribut à un mot d’une phrase ce qui convient à un autre. Descendant noble d’une famille pour descendant d’une famille noble.
hyperbole n. f. Figure de style consistant à employer des expressions exagérées pour frapper l’esprit. Verser des torrents delarmes.
litote n. f. Figure de rhétorique consistant à dire moins pour faire comprendre plus. Chimène à Rodrigue dans Le Cid : »Va, je ne te hais point  » (Corneille)
métaphore n. f .Figure de rhétorique qui consiste à donner à un mot un sens que l’on ne lui attribut que par une analogie implicite. » Le printemps de la vie  » pour parler de la jeunesse.
métonymie n. f. Figure de rhétorique…