Louis Ferdinand de surnom Céline auteur du 20ème siècle, né en 1894, médecin dans l’âme. Céline écrit pour son plaisir il devient rapidement l’un des plus grands écrivains français du 20ème siècle ilcrée son propre style et sait l’imposer. Dans son livre voyage au bout de la nuit parut en 1932 après la seconde guerre mondiale, Céline raconte l’épopée d’un jeune homme qui s’engage dans l’arméepour défier l’autorité parentale mais l’horreur de la guerre le rattrape …. Nous allons étudier plus particulièrement un extrait du chapitre 2 de Voyage au bout de la nuit, ou il dénonce l’absurdité etles atrocités de la guerre. L’explosion d’un obus causant la mort d’un colonel et d’un soldat, est l’occasion pour Céline de faire la description décalée d’un véritable carnage et d’exprimer avecvirulence son antimilitarisme.… Nous étudierons cet extrait en deux parties : premièrement nous parlerons de la description décalée du carnage de la guerre. Ensuite nous découvrirons l’expression du refusde la guerre du jeune soldat.
Dans cette première partie nous parlerons de la description décalée d’un carnage. Ferdinant jeune soldat, banalise la guerre dans ses descriptions ligne 50 « du sangqui mijotait en glouglous comme de la confiture dans la marmite » est une métaphore suivie d’une comparaison qui permet au narrateur de dédramatiser l’évocation du sang (allusion au monde de l’enfanceavec la cuisson de la confiture). Céline utilise un niveau de langue familier et un registre réaliste et satirique « glouglous », « une sale grimace », « foutre le camp », « un brin » et « toutes cesviandes saignaient énormément ensemble » c’est un registre familier, péjoratif qui dévalorise la scène. Il insiste sur le caractère horrible de la scène : véritable carnage « la boucherie héroïque »de Candide. Céline fait une autre comparaison « comme quand on a finit une partie de canotage et… qu’on a les jambes un peu drôles » c’est une évocation d’un loisir pour caractériser la guerre. «…