La politique n’est-elle qu’une continuation de la guerre par d’autres moyens?

DEBORAH MAROLLE 23/03/11
TL

PHILOSOPHIE

LA POLITIQUE N’EST-ELLE QU’UNE CONTINUATION DE LA GUERRE PAR D’AUTRES MOYENS?

D’après un homme politique, “ La politique est une guerre sans effusion de sang et la guerre une politique sanglante”. Cette citation nous montre bien que laguerre et la politique sont fortement liées et que ce sont deux termes qui se complètent.
Cela dit, peut-on considérer le fait que la politique ne soit qu’une continuation de la guerre par d’autres moyens?
Nous pouvons d’abord nous interroger sur plusieurs notions, comme par exemple la politique qui est la science ou l’art de diriger les affaires publiques du gouvernement. Laguerre, tant qu’à elle, constitue un conflit armée entre deux ou plusieurs états. De plus, les problèmes posés par la guerre sont plutôt du ressort de la politique et du droit. Et finalement, le terme moyen est défini comme quelque chose qui sert à la réalisation d’une fin (d’où la fin justifie les moyens).
Nous verrons alors dans une première partie que la politique est une conséquencede la guerre, sa continuation par d’autres moyens. Ensuite que la politique peut aussi constituer une cause de la guerre, qu’elle peut en être à l’origine, et enfin nous évoquerons en quoi la guerre et la politique se confondent et quelles relations ces deux notions entretiennent-elles entre elles.

Tout d’abord, nous pouvons prendre en considération que la politique, qui est,comme dit précédemment, la science de diriger les affaires publiques du gouvernement, est aussi un moyen de trouver de entendements pour arrêter les conflits entres les états concernés.
La politique peut être perçue comme une continuation de la guerre car c’est avec elle qu’on peut trouver des solutions aux problèmes rencontrés et c’est aussi un moyen de partager des idées afin d’arrêter touteviolence entre les États.
Par exemple, c’est grâce à des accords politiques que l’on réussit à ralentir des conflits. Pour nous éclairer avec un exemple plus précis, prenons les accords d’Adis Ababa qui permettront de mettre fin à la guerre civile au Soudan en promettant l’autonomie à trois provinces au Sud du Soudan. Ce sont donc les dirigeants du gouvernement et les représentants de ce pays quiont permis d’arrêter la guerre civile par différents entendements. Nous pouvons donc dire que par cet aspect la politique est un continuation de la guerre par d’autres moyens à savoir les discussions et entendements politiques.
Ceci dit, la politique est forcément une conséquence de la guerre car il est évident que sans hostilité, il n’y a pas de besoin de négociation ou derecherche d’entendements comme vu précédemment. C’est donc à la suite de la guerre que la politique est utile afin de trouver la paix. Des négociations entre les pays seraient vides de sens si les états étaient en paix dès le début. Nous pouvons affirmer de façon déductive que sans guerre, il n’y a pas de conflits auxquels ils faut mettre un terme, sans conflit, il n’y pas de négociations nid’entendement à trouver pour finalement aboutir à des relations de paix, non conflictuelles entre les pays.
Par contre, il faut nuancer la politique vis-à-vis de la guerre et celle concernant le gouvernement du pays et son bon fonctionnement.
Par exemple, si la Seconde Guerre Mondiale n’avait pas eu lieu, les états ne se seraient jamais rassembler pour faire une conférence politique à savoir la conférencede Yalta avec les différents accords compromis entre les pays concernés par cette dernière.
De plus, selon Hobbes, dans le Contrat Social, il met en avant qu’à la base, c’est le chaos total, le monde est dans un état de guerre immoral ainsi qu’un état apocalyptique et il n’existe que des relations conflictuelles soit la guerre. Il est donc nécessaire d’après Hobbes que la…