Conte de la becasse

I-RESUME DES NOUVELLES
Farce normande
Jean Patu, un riche fermier se marie avec Rosalie Roussel. Nous sommes le jour des noces lors du repas dans sa ferme. Le festin dure six heures au cours desquelles les hommes font des plaisanteries à double sens. L’un d’eux déclare que Jean, qui est un grand chasseur, ne se dérangerait pas ce soir si des braconniers venaient sur son terrain.
Durant lanuit, un coup de feu est tiré au-dehors. Jean pense immédiatement que c’est un braconnier, il se lève et sort. Rosalie l’attend toute la nuit. Au matin, on le retrouve ficelé des pieds à la tête, son fusil tordu, sa culotte à l’envers et, sur sa poitrine, un écriteau avec inscrit : «Qui va à la chasse perd sa place».
Ce cochon de Morin
Morin part en voyage à Paris, dans le train une belle jeunefille lui sourit, il prend ce signe pour une invitation et se jette sur elle pour tenter de l’embrasser. Cette dernière le repousse et porte plainte pour « outrage aux bonnes mœurs ». Tout le monde se moque de lui et sa femme le délaisse.
Il demande à son ami Labarde, de l’aider. Celui-ci se rend chez les parents de la jeune fille, Henriette, la rencontre, ils s’embrassent puis il lui déclare êtreamoureux d’elle depuis longtemps, enfin passe la nuit avec elle. La plainte est retirée, mais Morin se fait toujours appelé ce «cochon de Morin», il en meurt.
La folle
Une femme à la suite de la perte de son mari, se noie dans son chagrin et reste alitée pendant quinze ans. Les Prussiens occupent la ville où elle vit, un officier s’installe chez elle et l’oblige à se lever, il la faittransporter sur son lit dans la forêt.
Mais l’hiver est particulièrement rude et la neige tombe, personne ne la voit. Au printemps, le narrateur trouve un crâne humain en se rendand à la chasse, il est persuadé que c’est celui de la folle, morte de froid et dévorée par les loups.
Pierrot
Mme Lefèvre vit avec sa servante. À la suite d’un vol chez elles, ces dernières décident de prendre un chien,Pierrot. Malheureusement il ne jappe pas et on demande un impôt sur le chien, ce que Mme Lefèvre, avare refuse de payer. Elles le jettent alors dans une sorte de cimetière pour chiens où ils meurent de faim. Au moment où elles le lancent, il jappe. Prise de remords, Rose, la servante le nourrit tous les jours mais un jour il y a un autre chien, alors pour ne pas qu’il vole la nourriture, elle garde lemorceau se pain.
Menuet
Le narrateur est dans la pépinière du Luxembourg. Il aperçoit un couple de vieillards qui, chaque jour, danse à l’abri des regards. Il fait leur connaissance et append qu’il a été maître de danse à l’Opéra du temps de Louis XV, qu’elle était la Castris, grande danseuse aimée des princes et des rois. Le narrateur part en province et à son retour deux ans plus tard lecouple et la pépinière ont disparu.
La peur
Nous sommes à bord d’un navire en direction de l’Afrique, des hommes parlent de la peur, la définissent : « La vraie peur, c’est quelque chose comme une réminiscence des terreurs fantastiques d’autrefois. ».
L’un d’eux, « l’un de ces hommes qu’on devine trempés dans le courage », rappelle celle qu’il a ressentie dans le désert au cours d’une expéditionavec un ami. Il entendit un bruit étrange, celui du « tambour des sables ». Son ami tombe sur le sol, mort, il a été frappé par une insolation.
Puis le narrateur passe la nuit dans le nord-est de la France chez un garde forestier qui avait tué un braconnier deux ans auparavant à la même date. Ils sont persuadés que le mort va revenir cette nuit. Comme le chien ne cesse d’hurler ils le mettent dansune cour. Ils entendent quelqu’un frôler les murs, puis apparaît une tête blanche. Le garde tire. Le lendemain, ils découvrent le cadavre du chien, la tête fracassée par une balle.
Les sabots
M. Omont a besoin d’une servante, un père envoie alors sa fille, Adélaïde, un peu simple. M. Omont lui promet qu’ils ne mêleraient pas leurs sabots, c’est-à-dire que leurs relations seraient strictement…