La logique (chap 2) condillac

PHILOSOPHIE

Le texte étudié est un extrait de l’œuvre Condillac intitulée La Logique, plus précisément du chapitre II de l’ouvrage. Après l’étude du texte, nous tenterons de saisir à la manière dont Condillac l’expose, les différents degrés de savoir accessible dans une observation. Dans un premier temps nous étudierons les différentes méthodes d’observation qui s’offrent à nous, puis dansune seconde partie, nous verrons les aboutissements de ces observations.
On peut distinguer deux sortes d’observations différentes dans le texte de Condillac, chacune se divisant en trois sous-parties. Il s’agit de la vue et de l’esprit, qui sont les deux moyens de perception présenté par l’auteur. Cependant, le plus important réside dans la méthode d’observation utilisé par la vue et parl’esprit, cette méthode se divise donc en 3 parties.
La première composée de cette méthode pourrait être nommée « observation superficielle », elle consiste à une observation très courte d’un ensemble complexe. Sur le moment on peut voir cet ensemble mais nous sommes incapables de le retenir. Comme Condillac le dit « Mais ce premier instant ne suffit pas […] lorsque les fenêtres qui venaient des’ouvrir se sont tout à coup refermées ». Cela souligne le fait que pour comprendre et assimiler un ensemble complexe il ne suffit pas de le percevoir globalement mais de l’observer en détail et d’établir un autre en eux.
La seconde étape de la méthode peut être appelée « observation composée ». Elle consiste à observer un ensemble en détail, cette seconde étape succède donc à l’observationglobale, comme le dit Condillac par l’opposition entre « il ne suffit donc pas de la voir tout à la fois » et « il en faut voir chaque partie l’une après l’autre ». Pour saisir plus en profondeur un ensemble, il faut observer ses compositions une par une, de cette manière on aboutie à la seconde étape de notre méthode d’observation.
Il existe toutefois une troisième étape, Condillac admet que ladeuxième étape manque encore de précision chez certaines personnes comme il le dit si bien « Cependant, si dans la suite nous voulons parler de cette campagne […] les regards des uns étaient conduits comme au hasard, et ceux des autres se dirigeaient avec un certain ordre », il doit donc y avoir une étape supplémentaire, où l’on crée un « plan d’organisation ».
La troisième est dernièreétape représente donc un système d’ordre permettant de structurer notre perception notamment de vaste ensemble. Cela commence donc par la mise en place d’une « hiérarchie » entre les composants de l’ensemble. Condillac affirme que cela se fait naturellement, en divisant les objets en deux groupes, ceux qui attirent plus particulièrement notre attention ; les objets « principaux » et les autres qui ontpour rôles de faire ressortir les objets principaux en s’assemblant autour ; les objets « secondaires ». On fait donc un premier « triage » des détails d’un ensemble. On a cette compréhension de l’ordre qui se fait successivement puis une mise en place ordonnée dans notre esprit qui permet une perception de chaque objet simultanément et donc de l’ensemble. Cette démarche correspond à une analysedu monde qui nous entoure, elle se fait en plusieurs étapes, pas d’un coup. Cette manière d’analyser est à la fois utilisé par la vue et par l’esprit.

En effet Condillac destine les méthodes, jusque l’à appliqué à la vue, à un autre ensemble, l’esprit, « il en est donc de l’esprit comme de l’œil ». Il prétend que cette méthode ne s’acquière que par l’exercice, que ça soit pour la vue etpour l’esprit en comparant cela aux yeux exercés d’un peintre « En effet un esprit exercé […] et qui cependant nous échappent ». Cette compétence se construit à force l’entrainement. D’après l’auteur, l’esprit surpasse l’œil car ce dernier nous permet de d’observer un paysage en détail en le décomposant tandis que dans l’esprit lorsque chaque ensemble étudié a pris une place fixée dans notre…