I: L’économie des clubs de football :
L’économie du football est la branche de l’économie du sport couvrant le football. Concernant les clubs de football professionnel, il existe différents flux (échanges) entre les recettes et les dépenses.
a) Les recettes :
Les clubs de football professionnel ont différentes recettes. Nous trouvons en majorité les publicités (sponsoring), maiségalement les droit des télévisions, ou encore la vente des maillots et des produits dérivées.
Si les maillots ont longtemps été vierges de tous sponsors, les stades de football étaient souvent dotés de panneaux publicitaires. La publicité constitue un poste important des recettes, notamment depuis octobre 1969 et l’autorisation d’arborer des publicités sur les maillots en France. Une première tentativeavait été menée par la ligue de football en 1968. Celle-ci à été prématurément avorté du fait de l’imposition à tous les clubs du même partenaire.
L’Olympique de Marseille et le Nîmes Olympique sont les premiers clubs professionnels français à porter une publicité sur leurs maillots[].
En 1982, l’Union Européenne des Associations de Football (U.E.F.A) autorise les publicités sur les maillots encoupes d’Europe, sauf pour les finales où l’interdit est levé en 1995. Pour autant, la Fédération Internationale de Football Association (F.I.F.A) interdit les publicités sur les maillots des équipes nationales.
Les droits payés par la télévision représentent 1% des recettes des clubs français en 1980.
Ce type de recettes concerne uniquement les clubs disputant les coupes européennes. Lasituation est identique dans les autres championnats européens. Il faut attendre 1983 en Angleterre et 1984 en France pour assister à la signature de contrats de retransmissions des matchs.
Concurrence entre les chaines oblige, les montants des contrats augmentent rapidement et la part dans les recettes des clubs passe à un tiers, puis aux deux tiers des budgets.
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En France, les droits deretransmissions de la ligue 1 pour la période 2008-2012 atteignent 668 millions d’euros. Ces droits ont été partagé entre Canal + et Orange qui ont déboursées respectivement 460 et 208 millions d’euros.
Le merchandising représente également une source importante de revenus pour certains clubs. Les maillots, produits dérivés ou encore gadgets aux couleurs des clubs, apparaissent dès la fin du XIXe siècleoutre-manche.
La plupart des clubs français néglige se marché. Lors de la saison 2008-2009, le Paris Saint-Germain n’enregistre que 865 000 euros de recettes de merchandising, en baisse de 29% par rapport à la saison précédente[].
Chez les clubs britanniques, la part du merchandising est beaucoup plus importante, car l’offre est beaucoup plus diversifiée et la distribution correctement assurée.Nous venons de voir quelles étaient les différentes recettes des clubs de football professionnel. Voyons à présent les dépenses.
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b) Les dépenses :
Les deux grandes dépenses des clubs de football sont : les salaires des joueurs, mais aussi les transferts.
Dans les années 1950-1960, les salaires des footballeurs sont médiocres. Il faut attendre les années 1970 pour voir la mise en placedu contrat à temps. Ainsi, les salaires augmentent de manière significative.
Au milieu des années 1980, les salaires des footballeurs restent encore en retrait par rapport à d’autres disciplines comme la Formule 1, le basket-ball, le golf et le tennis notamment.
Maintenant, tout cela à changer. Le joueur le mieux payé au monde en 2008 était David Beckham avec 31 millions d’euros par an, loinderrière les golfeurs Phil Mickelson (62 millions) et surtout Tiger Woods (128 millions)[].
En 2009, David Beckham était toujours le mieux payé avec 32,4 millions d’euros par an, dont 4,9 millions d’euros de salaire hors primes, derrière Zlatan Ibrahimovic (11 millions), Kakà (9 millions), Lionel Messi et Thierry Henry (8,5 et 8 millions) et Cristiano Ronaldo (7,3 millions)[].
En France, le…