Une journée dans un lycée américain typique. Les élèves vaquent à leurs occupations habituelles. Elias prend des photos dans le parc, près du lycée. John arrive une fois de plus en retard. Michelle finit son entraînement de sport et se rend à la bibliothèque. Alors que tous les élèves vivent un quotidien des plus banals se prépare un évènement qui va bouleverser leurs vies. Deux élèves, dessouffre-douleurs, éternellement paumés, préparent une fusillade au lycée.
Le réalisateur Gus Van Sant va pour créer son film s’inspirer de la fusillade meurtrière le 20 Avril 1999 en Colombie. Deux élèves lourdement armés, Dylan Klebold et Eric Harris, tuent douze de leurs camarades et un professeur, avant de se donner la mort.
Cet événement le réalisateur va le retracer avec beaucoupd’originalité.
(Problematique )
Tout d’abord c’est un film-documentaire car rien n’est sur- joué ce n’est qu’un constat de la vie d’adolescent dans un lycée avec les difficultés qu’ils peuvent rencontrer et surtout l’exclusion de plusieurs personnages. Evénement politisé il est passé d’un film neutre donnant certaine piste aux spectateurs mais sans pointer tel ou tel chose du doigt. Film compliqué carc’est un film qui n ‘amène pas tout sur un plateau, laisse la possibilité de penser par soi-même et de s’interroger. C’est un film qui constate et qui ne juge et ne critique pas.
Il ne veut pas donner d’adrénaline au spectateur de par certaines actions des personnages qui s’avéraient fausses et hors-contexte, ils les laissent vivre, c’est pour cela que le film peut paraitre lent mais il ne fait queretracer la vie de jeunes et la vie d’un jeune et ça ne ressemble pas à superman, c’est pour cela qu’il s’agit en particulier d’un documentaire il ne cherche en aucun cas à inventer ou amplifier des sentiments, il fait un film qui lui semble juste et tant pis si on ne rentre pas dedans c’est comme ça que ça ce passe en réalité.
On pourrais vu le « décor » du film comparer ça à un documentaireanimalier: des animaux filmé en cage car la structure du lycée parait complètement clause on ne peux pas en sortir, comme pris au piège, c’est-ce que les déplacements des personnages nous semblent évoquer, on n’a l’impression qu’il tourne en rond, de plus le lycée parait infini avec ses immenses couloir que l’on parcours avec le personnages que l’on suit. Une sorte de fatalité on ne peut pas échapperà cette structure, on s’y perd on y perd son âme, c’est un gouffre dans lequel plus on marche plus on s’enfonce, la mort au bout du couloir peut un importe le chemin que l’on prend il nous amène toujours à notre perte, peut importe qui l’on n’est , c’est peu être la raison pour laquelle on suit les personnages de dos en général comme des pions dans un jeu on n’a pas besoin d’en connaitre plus,car de toutes façon ils ne se différencient en rien des autres ce n’est qu’une représentation des ados actuelles que l’on peut trouver, ils ne sont pas unique juste représentatif de par leurs différents mal-êtres. A peine l’on n’a compris le rôle et les attitudes de chacun qu’ils disparaissent comme un puzzle qui exploserait quant on n’aurait rassemblé toutes les pièces.
Il y a aussi cette questionde solitude un lycée aussi grand mais qui ne grouille pas de monde quand on suit un personnage dans les couloirs il est généralement seul les couloirs sont vides.
La cantine est le lieu ou l’on n’est censé se nourrir pour pouvoir se régénérer et pourtant ce n’est pas ce qui est montrer dans se film les filles qui sont montrées ne mange uniquement que pour régurgiter leurs repas de plus c’estun endroit stratégique de l’attaque final là ou les deux bombes doivent exploser. Donc ce lieu qui est censé redonner la vie ne fait au final que la détruire.
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Il y a le jeu vidéo, internet où n’importe qui s’il sait cliquer peut se fournir une arme, les médias avec le reportage sur Hitler : un environnement malsain, où fiction et réalité, présent et passé se mélangent. Les…