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a JEUNES DIPLÔMÉS Quand la précarité devient la norme
SUPPLÉMENT AU « MONDE » DATÉ 29 MARS 2011. N°20584. NE PEUT ÊTRE VENDU SÉPARÉMENT

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Photo : gettyimages©

Edito
Génération bizut
ui a raison ? Les 13 % deFrançais et le gouvernement, qui pensent que « dans les douze prochains mois, la situation économique va devenir meilleure », selon un sondage de l’institut de sondage IMC Research pour le quotidien britannique The Guardian publié dans Le Monde du 15 mars et effectué dans cinq pays européens ? Ou les 59 % qui pensent, au contraire, qu’elle va être « pire »? Sur le front de l’emploi, en tous lescas, la situation ne s’améliore pas, en particulier pour les jeunes, classique variable d’ajustement des entreprises en période de mauvaises affaires. La flexibilité du marché du travail, présentée par nombre d’économistes comme LA solution pour faire reculer le chômage sur le thème « mieux vaut un emploi précaire que pas d’emploi du tout », est devenue bien plus que cela : elle est désormais lanorme en matière d’organisation du travail et de gestion, si l’on peut dire, des carrières des juniors. Comme elle paraît loin l’époque où le stage était une période d’essai nécessaire aux deux parties avant de prendre un engagement définitif, où l’intérim était un choix assumé avant de se fixer une orientation, où le contrat à durée déterminée correspondait encore à sa définition légale : leremplacement d’un salarié en contrat à durée indéterminée parti en congés ou la réponse à un surcroît d’activité temporaire. Or, les uns comme les autres sont devenus les outils banalisés d’une rotation permanente de la maind’œuvre pour assurer à bas coût l’activité normale des entreprises.

Q

Cela est particulièrement vrai dans les secteurs de la fameuse « économie de la connaissance » –l’informatique, la communication, les médias, la finance, la recherche et développement (le sort des jeunes thésards dans les organismes publics de recherche en est la caricature). Ces activités à forte valeur ajoutée sont censées permettre aux vieilles économies occidentales de tirer leur épingle du jeu au sein d’une mondialisation dominée par les puissances industrielles montantes que sont la Chine, l’Inde,le Brésil, etc. C’est du moins le raisonnement qui préside à la restructuration complète de la carte de l’enseignement supérieur et de la recherche, en France comme ailleurs, autour de « pôles d’excellence » pour former et attirer les meilleurs cerveaux. Mais que peut-il bien sortir de ce mariage entre l’excellence et la précarité ? Il ne suffit pas de multiplier les incitations à la création…