Jeanne, fille du roy
Journal de lecture
Roman historique
Titre : Jeanne, fille du roy
Auteure : Suzanne Martel
Illustration : Michelle Poirier
Collection : Du goéland
Les éditions : Fides
ISBN : 0-7755-0525-0
Résumé :
Élevée par un grand-père braconnier, puis par des religieuses, Jeanne Chatel quitte la France pour faire partie du premier contingent de jeunes filles à marier quifont la traversée vers le Nouveau Monde. En échange d’un droit de passage et d’une dot, les » filles du Roy » ont une seule mission : peupler la Nouvelle-France. À Ville-Marie, Jeanne épouse, sans même avoir remarqué la couleur de ses yeux, le seigneur Simon de Rouville. C’est dans une cabane en bois rond, en pleine forêt, que Jeanne découvre, en même temps que l’amour, les rigueurs de l’hiver et lesdéfis des grands espaces canadiens de l’époque.
Ce que j’ai lu…
« Malheureusement, dès le mois d’avril, il lui faudra repartir pour Katarakoui, près du lac Ontario, afin d’aider son ami Cavelier de la Salle à construire un fort pour le gouverneur Frontenac. La réputation du Bâtisseur lui impose de lourdes responsabilités. » P.170
«Tu as le cœur à rire, / Moi je l’ai-t-à pleurer. / Il y alongtemps que je t’aime, /
Jamais je ne t’oublierai.» P.180
Ce que j’ai compris…
Un roman historique est un roman qui prend pour toile de fond un épisode (parfois majeur) de l’Histoire, il mêle généralement des événements, des personnages réels et fictifs. Le roman historique s’efforce d’apparaître vraisemblable en regard de la vérité historique et l’auteur s’appuie généralement sur uneimportante documentation. En ce qui concerne ce roman, il traite en partie de l’époque de la Nouvelle-France au 17e siècle.
La Nouvelle-France
La Nouvelle-France en 1645 se situe dans la vallée du Saint-Laurent et des Grands Lacs. Ce territoire a entre autre été choisi en raison de ces nombreux cours d’eau et sa proximité avec les Amérindiens pour faciliter le commerce des fourrures
LaNouvelle-France est située au confluent de deux cours d’eau importants : le fleuve Saint-Laurent et la rivière Saint Charles. À cette époque, le fleuve et les rivières sont les seules voies de communication donc, les canots et les bateaux sont grandement utilisés. Pour ceux qui ont le «mal de mer », ce n’est pas très pratique! Il est toutefois possible d’utiliser les sentiers forestiers pour de pluscourtes distances. Pour ces déplacements sur la terre ferme, il peut être plus facile d’utiliser une charrette.
La colonisation de la Nouvelle-France pu se faire grâce à Champlain et Frontenac qui firent venir des familles, des prêtres, des soldats, des colons, des artisans de la France. De cette façon, ils contribuèrent au développement de la population de la colonie française, mais également audéveloppement francophone au Québec. À cette époque, on compte environ 300 français qui forment la population de la Nouvelle-France. Elle est répartit principalement à Québec, à Trois-Rivières et à Ville-Marie (Montréal).
La faune de la Nouvelle-France est très riche en animaux à fourrure. C’est pourquoi le commerce de ces fourrures est la principale activité économique de ce coin de pays. Onrecherche surtout celle du castor pour faire des chapeaux et de riches cols aux vêtements. Chaque printemps les Amérindiens franchissent à bord de leurs canots, les rivières, les rapides dangereux, les chutes et les lacs présents sur tout le territoire et viennent échanger leurs fourrures. Pour pouvoir faire le commerce de ces fourrures, il faut tout d’abord chasser les animaux. Cette pratique estdonc chose courante. En raison des nombreux cours d’eau, la pêche est très exploitée et les sols sont des plus fertiles. L’agriculture se fait sans difficulté.
À l’intérieur de ce roman historique, j’ai retrouvé plusieurs éléments familiers tels que la chanson «À la claire fontaine» un chant traditionnel qui fut pour la première fois interprété devant un public par L. Loiseau en 1900. À la…