Analyse récession américaine

Table des matières
Première partie 1
• Introduction : 1
• Le contexte précurseur de la crise : 1
• Les origines de la crise : 2
I. La titrisation 2
II. Les agences de notation : 5
III. La bulle immobilière et les emprunteurs Subprime : 5
IV. La bévue de la Banque centrale américaine : 8
V. Les normes comptables et les contraintes règlementaires : 9
Deuxième partie :Les conséquences de la crise financière 10
• Les conséquences nationales et internationales : 10
I. Les ménages : 10
II. Les banques : 12
III. Les PME : 12
IV. La contamination à l’internationale : 13
V. Les perspectives pour le Canada : 14
• L’intervention de l’état : 15
I. Les principaux acteurs : 17
II. Les banques centrales : 19
III. Les autorités desupervision: 19
• Les effets possibles de ces actions : 20
Conclusion : 22
• Solution 1 : La solution radicale 24
• Solution 2 : En réponse aux causes de la crise citées plus tôt 25

Première partie

Introduction :

Depuis 2008, la plupart des pays industrialisés sont entrés en récession, suite à une crise financière qui a touché l’économie mondiale. La crise économique actuelletire principalement son origine dans des prêts bancaires imprudents sur l’habitation aux États-Unis. Cette période de crédit facile, de supervision inadéquate et d’inégalités, a causé une montée extrême des actifs et de la demande. La situation qui était alors déjà délicate en 2007 en raison de la crise des subprimes, a été fortement accentuée par l’augmentation du prix du pétrole et des produitsagricoles. Par la suite, les plus grosses banques américaines ont dû essuyer des pertes énormes, en raison de la baisse de valeur de l’habitation et des capitaux. La faillite de certaines des plus grandes banques des États-Unis et de l’Europe a été évitée grâce à l’aide massive des états, qui n’ont pas hésité à injecter des centaines de milliards pour assurer la liquidité, et d’éviter une crisesystémique. Malgré tout, nous nous trouvons aujourd’hui dans une période de récession, caractérisée par un ralentissement du commerce international et à une hausse du taux de chômage.

Le contexte précurseur de la crise :

On met souvent en lumière l’instinct de cupidité des banques et des spéculateurs afin d’expliquer les désastres financiers et de la situation dans lequel le monde de lafinance se trouve aujourd’hui. Leur volonté de gagner de l’argent par tous les moyens les aurait conduits à prendre des risques importants menant le marché et les banques vers la catastrophe. Il y a sans doute une partie véridique dans cette idée, cependant il est nécessaire de pousser notre réflexion plus loin afin de comprendre ce qui s’est réellement passé.

Suite à la récession de 1991, leprix de l’immobilier était resté bas, mais la croissance économique s’accélérait, ce qui laissait place à des conditions de crédit favorable. Le secteur de l’immobilier a donc connu une croissance soutenue jusqu’à la faible récession de novembre 2001. À ce moment, l’administration Bush s’appuie sur son allier, Alan Greenspan, pour relancer l’économie. Le président de la banque centrale américaineinjecte donc des liquidités massives à taux d’intérêt extrêmement avantageux. Le marché traduit les faibles taux de la banque centrale par la perception que l’inflation restera basse longtemps. De mai 2000 à novembre 2001 les taux d’intérêt passent donc de 6.5 % à 3.5 %,[1] et l’emploi en construction résidentielle augmente de 30 %, comparativement à 3.5 % toutes branche confondues.

Lesorigines de la crise :

La titrisation

Les banques possèdent des fonds propres. Elles collectent des dépôts, soit l’épargne des ménages et des entreprises. Elles empruntent de l’argent à d’autres banques ou à des entreprises, et reprêtent ces sommes aux ménages qui souhaitent acquérir un logement. Ces activités comportent toutefois plusieurs risques. Une banque qui prête peut faire…