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AG/10814

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Assemblée générale
Soixante-troisième session
Débat thématique interactif
sur la crise économique et financière mondiale
et son impact sur le développement
Matin et après-midi

L’ASSEMBLÉE GÉNÉRALE ANALYSELES ORIGINES ET L’ÉVOLUTION DE LA CRISE FINANCIÈRE ET ÉCONOMIQUE MONDIALE ET SON IMPACT SUR LA RÉALISATION DES OBJECTIFS DE DÉVELOPPEMENT

Quelles sont les origines, l’évolution et les aspects systémiques de la crise financière et économique mondiale? C’est à cette question qu’a tenté de répondre aujourd’hui l’Assemblée générale, en lançant la série de tables rondes qu’elle tiendrajusqu’au vendredi 27 mars sur le thème « la crise et son impact sur le développement ». Une deuxième table ronde a été organisée aujourd’hui sur les mesures prises par le système des Nations Unies en réponse à la crise.

Le Président de l’Assemblée générale a estimé que dans le contexte des réunions du G-20 en avril et du G-8 en juillet, il est « urgent et vital » que l’Assemblée, qui convoqueelle-même une conférence de haut niveau au mois de juin, soit à la hauteur de ses responsabilités et élabore une réponse coordonnée à la crise.

La légitimité de l’Assemblée générale ne tient pas seulement à son caractère inclusif mais surtout, a renchéri le Sous-Secrétaire général aux affaires économiques et sociales, au fait que contrairement aux « maîtres de l’univers » qui n’ont rienvu venir, les Nations Unies et sa Conférence sur le commerce et le développement (CNUCED) dénoncent, depuis plusieurs années, l’« extrême » vulnérabilité du système financier international.

Les participants à la table ronde n’ont pas été avares d’arguments pour expliquer les origines de la crise. Ils ont invoqué tour à tour l’explosion du crédit déclenchée par la transformation desbiens immobiliers en « guichet automatique », la « créativité » du secteur financier, ou encore une surconsommation et un déficit abyssal aux États-Unis.

La Représentante spéciale de l’Organisation internationale du Travail (OIT), le Directeur de la Division du développement de la Commission économique pour l’Amérique et les Caraïbes (CEPALC) et le Vice-Ministre des affaires étrangères de laFédération de Russie ont prévu une évolution « alarmante » de la crise, si l’on ne corrige pas immédiatement ses aspects systémiques, dont une architecture financière internationale constituant « une insulte à l’intelligence des architectes ».

La série de tables rondes s’achèvera d’ailleurs vendredi avec la présentation des recommandations de la Commission d’experts sur la réforme dusystème monétaire et financier international dont les travaux ont été présidés par le prix Nobel d’économie, Joseph Stiglitz.

La deuxième table ronde organisée aujourd’hui sur les mesures prises par le système des Nations Unies en réponse à la crise a connu la participation des représentants de l’Académie chinoise des sciences sociales, de la CNUCED, du Programme des Nations Unies pour ledéveloppement (PNUD), de la Banque mondiale et du Fonds monétaire international (FMI).

Ensemble, ils ont reconnu la portée de l’impact de la crise économique et financière sur le développement humain, y compris sur la réalisation, dans les délais prévus, des Objectifs du Millénaire pour le développement (OMD). Pour eux, la nouvelle architecture financière internationale devra comprendre desmécanismes de financement multilatéraux à l’appui des OMD et des conditions de vie dans les sociétés les plus vulnérables, menacées par l’aggravation de la pauvreté.

L’ONU a ainsi été envisagée comme la caisse de résonance du plus grand nombre, une plate-forme commune aux institutions financières et un lieu de dialogue où coordonner les efforts en faveur des groupes les plus…