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La vie très horrifique du grand Gargantua, père de Pantagruel, ou plus simplement Gargantua, est le deuxième roman de François Rabelais. D’une structure comparable à celle de Pantagruel, mais d’une écriture plus complexe, il conte les années d’apprentissage et les exploits guerriers du géant Gargantua. Plaidoyer pour une culture humaniste contre les lourdeurs d’un enseignement sorbonnard figé,Gargantua est aussi un roman plein de verve, d’une grande richesse lexicale, et d’une écriture souvent crue, volontiers scatologique. Immédiatement le nouveau-né est mort de soif et réclame «à boyre». Surpris et amusé par une telle soif, Grandgousier, son père, s’exclame : «Que grand (gosier) tu as», ce qui vaudra à l’enfant d’être appelé Gargantua.

En proie à la censure de la Sorbonne (LePantagruel est condamné par la Sorbonne en 1534) Rabelais a publié Gargantua sous le même pseudonyme que Pantagruel : Alcofribas Nasier (anagramme de François Rabelais) Abstracteur de Quinte Essence.
SommaireLa vie très horrifique du grand Gargantua, père de Pantagruel, ou plus simplement Gargantua, est le deuxième roman de François Rabelais. D’une structure comparable à celle de Pantagruel, mais d’uneécriture plus complexe, il conte les années d’apprentissage et les exploits guerriers du géant Gargantua. Plaidoyer pour une culture humaniste contre les lourdeurs d’un enseignement sorbonnard figé, Gargantua est aussi un roman plein de verve, d’une grande richesse lexicale, et d’une écriture souvent crue, volontiers scatologique. Immédiatement le nouveau-né est mort de soif et réclame «à boyre».Surpris et amusé par une telle soif, Grandgousier, son père, s’exclame : «Que grand (gosier) tu as», ce qui vaudra à l’enfant d’être appelé Gargantua.

En proie à la censure de la Sorbonne (Le Pantagruel est condamné par la Sorbonne en 1534) Rabelais a publié Gargantua sous le même pseudonyme que Pantagruel : Alcofribas Nasier (anagramme de François Rabelais) Abstracteur de Quinte Essence.Sommaire
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* 1 Le Gargantua mythique
* 2 Résumé
o 2.1 Enfance et éducation de Gargantua
o 2.2 La guerre picrocholine
* 3 Notes et références
* 4 Voir aussi
* 5 Liens externes

[modifier] Le Gargantua mythique

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Gargantua.JPG

En 1532 est publiée une œuvre anonyme, les grandes et inestimables chroniques : du grant et enorme geant Gargantua[1]. Il reprend un ancien fond qui transparaît dans d’innombrables traditions populaires. Derrière le géant truculent et glouton se cache une très ancienne divinité apparemment bienveillante qui remonte peut-être,comme l’édification des pierres dressées, au-delà des Celtes, comme le dit G. E. Pillard dans Le vrai Gargantua. Mythologie d’un géant. Déjà George Sand relevait, dans Les Légendes Rustiques : « je croirais que Gargantua est l’œuvre du peuple et que, comme tous les grands créateurs, Rabelais a pris son bien où il l’a trouvé. » Gargantua y est appelé le Fay[réf. nécessaire] et comme toutes les Fées -Morgane la Fée est dite sa marraine – il a la maîtrise des formes et se transforme tout particulièrement en Dragon, ce qui le rattache à la vouivre représentant les énergies telluriques. Henri Dontenville et Henri Fromage lui attribuent cette dimension de « dragon ». La sonorité GRG, que l’on retrouve dans les noms de ses pères et mère, Grandgousier et Gargamelle, et qui comporte l’idée d’avaler,se retrouve d’ailleurs dans Gargouille, dragon de la forêt de Vouvray, dans Grand’Goule, dragon sorti jadis en procession dans les rues de Poitiers, et le Graoully-Grawelin de Metz dompté par saint Clément s’en approche, comme il est montré dans La Vouivre, un symbole universel (K. Appavou et R. R. Mougeot).

Entre trois et cinq ans, Gargantua est élevé assez librement. Il bénéficie ensuite…