Banques

Classement des banques tunisiennes selon le concept de création de valeur « EVA »

« ECONOMIC ADDED VALUE »
« VALEUR ECONOMIQUE AJOUTEE »

Piloter grâce aux indicateurs de création de valeur

Document réalisé par Maxula Bourse

SOMMAIRE

Introduction…………………………………………………………..……………. p 3

Principe général de l’évaluation selon JP Morgan……………………………… p 4-5

Evaluation DesBanques………………………………………………………….. p 5-12

Classement des banques selon l’Economic Value Added (EVA)………………….. p 5-7

Classement selon l’exigence en fonds propres …………………………………….. p 7-9

Classement selon le besoin en croissance des bénéfices ………………………….. .p 9

Théorie financière et valeur ajoutée………………………………………………….p 10

Détermination d’un PER d’équilibre pour le secteur bancaire………………………p 10-12Conclusion………………………………………………………………………… p 12-14

Classement des banques tunisiennes selon le concept de création de valeur
« Economic Value Added »

Introduction
Pour la majorité des entreprises modernes, l’accès au capital est devenu un enjeu stratégique majeur. Cette règle est tout particulièrement applicable aux établissements financiers dans la mesure où l’accès au capital conditionne leur solidité financière et l’extension de leursactivités. Les banques sont, en effet, de grandes consommatrices de fonds propres, en raison notamment des règles prudentielles issues des travaux du comité de Bâle I, imposant un rapport fonds propres sur actifs pondérés en fonction des risques encourus égal à 8% au minimum. Faisant l’objet d’une sollicitation croissante par les entreprises, les banques voient leurs besoins financiers augmenter.Cependant, et en conséquence d’une mondialisation grandissante, l’accès au capital devient de plus en plus concurrentiel.
Dans ce contexte, il est primordial pour ces établissements de rechercher un positionnement leur permettant d’apparaître performants par rapport aux autres secteurs de l’économie. Ainsi, les actionnaires tout comme les bailleurs de fonds exercent une pression croissante pourque les banques soient gouvernées de façon optimale. Traditionnellement, les actionnaires des banques pouvaient se limiter aux seuls critères comptables de la rentabilité, en conformité avec le paradigme dominant de maximisation de la valeur pour s’assurer que leurs intérêts étaient bien sauvegardés. Mais, de plus en plus aujourd’hui, avec les phénomènes de fusions, d’acquisitions, d’offrespubliques d’achat (OPA), d’offres publiques d’échange (OPE), les actionnaires des banques, tout comme ceux des autres entreprises sont plus regardants sur la qualité de leur rendement global moyen. Le dividende seul ne suffirait plus à mesurer leur enrichissement, il faut également tenir compte des plus values et des revenus de rachats d’actions.
Partant de ce fait, la question de recherche qui sedégage est celle de savoir quel est le critère le mieux à même de fournir à l’actionnaire le maximum de garantie quant à l’appréciation et l’optimisation de sa richesse. Dans ce contexte, devrait-on évaluer une banque de manière différente de toute autre société commerciale ?
Qu’elle que soit la nature de l’activité, les méthodes d’évaluation seront toujours fondées, dans une économie de marché, surune approche capitaliste privilégiant la notion d’appropriation des bénéfices. Une entreprise ne vaut que par le profit qu’un investisseur peut en tirer. Ainsi, l’évaluation dépendra tant des caractéristiques de la banque à évaluer (taille, type d’activité, structure du bilan et résultat….) que des objectifs de la transaction envisagée (une participation minoritaire ne s’évalue pas sur la mêmebase qu’une prise de contrôle).
Comme pour l’ensemble des entreprises, toutes les méthodes proposées en pratique pour l’évaluation des banques, se résument en deux types d’approches pouvant être combinées: l’approche patrimoniale et l’approche par la rentabilité. Au-delà des thèmes traditionnels des parts de marché tant dans le financement des…