Albert CAMUS
Né le 7 novembre 1913 à Mondovi en Algérie et mort le 4 janvier 1960 dans le département de l’Yonne.
ELEMENTS BIOGRAPHIQUES
Né dans une famille très modeste, orphelin de père.Commence des études de philosophie. Fait la connaissance du professeur Jean Grenier qui lui fera découvrir Nietzsche, un philosophe allemand. Atteint de la tuberculose. 1936, obtient un diplôme d’étudessupérieures sur la « métaphysique chrétienne et néoplatonisme ». Participe à des projets dramatiques, adapte ou joue des pièces de théâtre. 1935-1937, bref passage au Parti communiste. Fonde et anime latroupe du Théâtre du Travail pour présenter des œuvres dramatiques classiques au public défavorisé. Anime une autre compagnie, le Théâtre de l’Equipe, et commence à publier ses œuvres tant théâtralesque philosophiques. 1938, adhère au journalisme, d’abord à Alger, puis à Paris, où il s’établit définitivement en 1942. Crée le « cycle de l’absurde » avec ses œuvres philosophiques comme l’Etranger etl’essai Mythe de Sisyphe, puis plus tard en 1944-45, avec le Malentendu et Caligula. 1939, a rôle actif dans la Résistance, dans le mouvement Combat. À la Libération, jusqu’en 1947, rédacteur en chefdu journal Combat, avec Pascal Pia. Se met au service des grandes causes humanitaires internationales. 1947, Publication du roman la Peste, qui inaugure le cycle de la révolte et de la solidarité,dont font partie l’État de siège (1948) et les Justes (1949), mais surtout l’Homme révolté (1951). Ce dernier essai est à l’origine de la rupture définitive entre Camus et Jean-Paul Sartre, puisqu’ilsouligne clairement les divergences des deux écrivains sur la question de l’engagement. 1952, démissionne de son poste à l’UNESCO pour marquer sa réprobation devant la passivité de cette institution àl’égard de l’Espagne franquiste. 1956, il s’engage de nouveau en tentant d’intervenir en faveur d’une trêve dans la guerre d’Algérie. 1957, reçoit le prix Nobel de littérature pour « avoir mis en…