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sofjdsfijddsofjssont bien accueillis par Slim, un ouvrier d’un certainâge, respecté pour son jugement sûr et sa pondération. Mais ils entrent vite en conflit avec le fils du patron, un homme arrogant qui cherche à humilier Lennie. Malgré tous les efforts de Slim et deGeorge, le récit se développe comme une tragédie vers une fin à la fois inéluctable et injuste. Entre-temps nous aurons eu le loisir de découvrir le microcosme que constitue le domaine, avec sesrituels, ses jours de travail harassant et ses dimanches de longues parties de cartes, la présence furtive mais dangereuse des femmes pour tous ces hommes en mal de foyer, livrés à une profonde solitude etqui ne gagnent pas assez d’argent pour envisager de fonder une famille – pour cela il faudrait louer ou acheter une terre et si tous en rêvent, bien peu y parviendront. Paradoxalement George et Lenniesuscitent la jalousie à cause de l’amitié profonde qui les unit et qui étonne dans ce milieu où domine le chacun pour soi.
La force du livre tient pour une grande part à la délicatesse desrelations d’amitié qui unissent George et Lennie. Même si George s’énerve souvent devant la balourdise de Lennie, même s’il souffre des ennuis qu’elle peut leur causer et menace parfois Lennie de le quitter,jamais il ne l’envisage vraiment et il assume vaille que vaille son rôle de protecteur et de guide. En retour Lennie lui voue un attachement sans bornes mêlé d’admiration, ce qui aide sans douteGeorge à se sentir humain, malgré la vie peu gratifiante qu’il mène. C’est en tout cas ce qui se devine en filigrane dans le dialogue où George, enhardi par la bienveillance de Slim, se livre un peu :
«- Il est pas dingo, dit George. Il est con comme la lune, mais il est pas fou. Et puis, j’suis pas si malin que ça moi-même, sans quoi j’chargerais pas de l’orge pour cinquante dollars, logé et…