Introduction
L’anthropologie est une science holistique car elle s’intéresse, depuis toujours, autant au biologique qu’au culturel, au passé qu’au présent, à l’ensemble des unités humaines pourmieux comprendre l’humain à l’échelle de l’espèce. On dit que le biologique affecte le culturel car certains comportements culturels ont des conséquences biologiques (c’est le cas des femmes girafes parexemple) et ces deux-derniers éléments sont souvent intereliés. En effet, si l’on considère l’étude du racisme, celle-ci demande une compréhension des traits biologiques et culturels des différentsgroupes humains. Le concept de race est un concept biologique avant tout, qui est certes un problème actuel mais ses racines profondes remontent à loin dans l’histoire de l’humanité, touchant maintespopulations. C’est le cas du peuple autochtone, par exemple, que l’on perçoit généralement de façon très péjorative. Le présent texte fera objet du cas de racisme chez les autochtones, en appliquant unegrille d’analyse qui aborde les notions suivantes : les sources biologiques et culturelles de l’intolérance, les manifestations, la genèse et les solutions.
Sources biologiques et culturellesL’intolérance qu’ont les gens envers les autochtones provient de différents aspects, de diverses sources qui révèlent autant du biologiques que du culturels. En effet, plusieurs les surnomment « le peupleinvisible » car ils sont très isolés et ils n’ont presqu’aucun contact avec les autres populations. Quand les européens sont arrivés en Amérique, ils ont associés les traits biologiques desautochtones (la pigmentation de leur peau qui est plus foncée par exemple) à des comportements culturels, et ils ont porté un jugement de valeur sur leur mode de vie et sur leur organisation, en les considérantcomme de pauvres : « sauvages » ou bien « des êtres primitifs ». Les colonisateurs européens ont ainsi imposé leur culture et leur religion aux amérindiens, comme si c’était eux qui venaient de…