Les colonisateurs espagnols arrivent dans cette région aux alentours de 1500, y trouvant les tribus indigènes Chibchas (ou Muiscas) et les Tayronas, lesquelles sont décimées et conquises. Les Espagnols y implantent diverses colonies, qui, plus tard, sont converties en provinces fondant la Nouvelle-Grenade comme noyau au tout début et, à partir de 1717, comme vice-royauté. Celle-ci inclut diversesprovinces qui ont appartenu jusqu’à ce moment à la juridiction des vice-royautés de la Nouvelle Espagne et du Pérou.
Le mouvement indépendantiste débute en 1810, mené en grande partie par Simón Bolívar et Francisco de Paula Santander, et triomphe en 1819. Le territoire qui est alors connu comme étant la vice-royauté de Nouvelle-Grenade, est converti, le 17 décembre 1819 au congrès d’Angostura,en République fédérale de Grande-Colombie, suite à la bataille de Boyacá (le 7 août 1819) et la proclamation, par Bolívar (le 10 août), de l’union du Venezuela et de la Nouvelle-Grenade[2].
Les divisions au sein du pouvoir interne conduisent en 1830 à la séparation des départements qui composent la Grande Colombie : le Venezuela, l’Équateur et la Colombie. À la suite de cette séparation,Cundinamarca prend le nom de Nouvelle-Grenade jusqu’en 1886 où il devient la République de Colombie. Des divisions internes demeurent, déclenchant ainsi une guerre civile qui aboutit à la sécession de Panamá en 1903, avec l’ingérence des États-Unis.
En 1948, l’assassinat à Bogotá du dirigeant de gauche Jorge Eliecer Gaitan provoque une guerre civile, appelée « La Violencia », entre les deux forcespolitiques qui se partagent le pouvoir, libéraux et conservateurs, qui dure près de dix ans (1948-1957) et fait 300 000 morts[3]. Cette guerre se termine par un accord de partage du pouvoir entre libéraux et conservateurs, accord dit du Front national, qui durera jusqu’en 1974. Plusieurs groupes armés, notamment de tendance communiste, estiment que cet accord ne se traduit pas par un programme dedéveloppement social et de réduction des inégalités et refusent, en conséquence, de rendre les armes.
Depuis les années 1960, la Colombie connaît donc un conflit armé impliquant l’armée, des guérillas marxistes telles que les FARC ou l’ELN et des groupes paramilitaires d’extrême-droite, mis sur pied par les grands propriétaires terriens, comme les Autodéfenses unies de Colombie (AUC) où lesÁguilas Negras (Aigles Noirs).
Politique[modifier]Article détaillé : Politique de la Colombie.La Colombie est une république présidentialiste. Le droit de vote est accordé à tous les citoyens âgés de plus de 18 ans. Le président est élu pour une période de 4 ans. Le Parlement est composé de deux chambres : la Chambre des députés (163 membres élus tous les 4 ans) et le Sénat (102 membres, égalementélus tous les 4 ans). Le droit colombien est copié sur le modèle du droit espagnol et le code Napoléon introduit par Andrés Bello.
Le 29 mai 2006, Álvaro Uribe est élu président pour la deuxième fois consécutive avec 62,2 % des voix dès le premier tour de l’élection présidentielle. Le second mandat de cet ancien libéral (soutenu par le Parti social d’unité nationale à partir de 2005) se termineen 2010.
Le 20 juin 2010, Juan Manuel Santos (Parti social d’unité nationale) est élu président de la République au second tour, avec 69,13 % des voix, face au Vert Antanas Mockus (27,47 %).
Géographie[modifier]Article détaillé : Géographie de la Colombie.
Carte géographie physique de la ColombieLa Colombie est divisée en cinq grandes régions : la Caraïbe, le Pacifique, les Andes,l’Orénoquie, et l’Amazonie; dans chacune d’elles, la nourriture, la composition ethnique, la langue et les activités économiques y sont très diversifiées.
Les zones les plus peuplées sont : la zone des Andes où se trouvent les villes les plus importantes, notamment Bogotá, Medellín, Bucaramanga, Cúcuta, Pasto, Manizales, Pereira, Neiva et Ibagué et la zone de la côte nord : la Caraïbe, où se…