Comment analyser un poème ?

Après une première lecture « courante », on peut procéder à une lecture analytique du poème ; pour ce faire, voici une poignée de directives sous la forme d’un résumé de plusieurs méthodes :

1? Levers
? Commencer par déterminer le genre des vers constituant la pièce :
? Si le vers est régulier (classique) : compter les syllabes, s’attacher au jeu des rimes, vérifier l’emplacement de la césure(pour les déca- et dodécasyllabes) , etc
? Si le vers est libre : axer l’étude sur le rythme et les sonorités (même si la rime est présente).
? Un poème en vers est formé le plus souvent destrophes dont le nombre varie selon les formes.
? Vérifier si les règles régissant l’e muet, l’hiatus, la diérèse, etc ont été appliquées.

?La structure du texte
? Voir la construction globale du poèmeet l’organisation de ses strophes qui peuvent être régulières (tercets, quatrains, quintiles, etc.) ou irrégulières (plusieurs strophes aux nombres des vers différents)

?Le mètre
? Le mètre (oula mesure) concerne le nombre de syllabes d’un vers.
? Les types de vers les plus courants sont l’octosyllabe (8), le décasyllabe (10), l’alexandrin (12).
? Un vers peut être pair (2;4;6;8;10;12) ouimpair( 1;3;5;7;9;11)
? En poésie classique un vers ne doit pas dépasser 12 syllabes.

?Le rythme
? Il s’agit de la succession des accents d’intensité qui frappent un mot ou un groupe de mots etpermettent de former des mesures. L’accent est l’augmentation de l’intensité de la voix sur une syllabe.

?Césures et coupes

? La césure, dite « coupe majeure », est notée //. Deux vers, enparticulier, sont à césure :
• Le décasyllabe (4//6) ; (6//4 ; (5//5)
• L’alexandrin (6//6) avec deux autres possibilités où, au lieu d’une césure divisant le vers en deux hémistiches, on opte pour deuxou trois coupes : trimètre = (4/4/4) ou tétramètre = (3/3/3/3). Ces coupes sont dites « mineures » et notées /
• Les coupes mineures peuvent intervenir dans les hémistiches :
?Alexandrin : (2/4//6)…