Commentaire chene et le roseau

La Fontaine change régulièrement de personnages qui sont toujours stéréotypés. Ici, il y a des végétaux antithétiques par leur corpulence. C’est sous les chênes que les rois se faisaient sacrer car ce végétal est synonyme de puissance. En revanche le roseau est frêle et pousse dans les espaces humides. Dans cette fable, La Fontaine avance donc deux arbres antithétiques. De plus, son expérience duprotectorat de Fouquet, arrêté de force par Louis XIV, lui confère les possibilités d’énoncer et de traiter inlassablement de la « Loi du plus fort », d’où il puise la plus grande partie de ses idées.
Lecture
Reprise de la question posée
• fable classique
De nombreux indices semés tout au long du texte nous rappelle l’appartenance de l’auteur au mouvement classique.
• vers 7 a 9 :périphrases laudatives : il va faire son éloge. Le chêne est grandiloquent lorsqu’il dresse son portrait et méprisant quand il parle du roseau.
• vers 10 : « aquilon » et « zéphyr » font référence aux termes que l’on utilisait dans l’antiquité qui signifiaient les vents, aquilon était le dieu des vents…
• vers 15-16 : longue périphrase qui concerne pour une fois le roseau mais qui est défavorable : «humides bord », « nuisible du royaume du vent » => il est soumis a deux fragilités.
• Vers 24 au 27, présence de La Fontaine, le narrateur, on est revenu dans le récit classique. Imparfait « disait » seulement pour dramatiser son propos, il commence au passé et finit au présent => la fontaine dramatise son récit ce qui sera d’autant plus efficace.
• Périphrase qui prouve que c’est un auteurclassique.
• « empire des morts » rappelle l’antiquité => classicisme.

• Apologue.

• récit court et plaisant.
• cadre flou vers 1 : le chêne et le roseau sont cités, définis par un article qui les rend proche de nous.
• Intrigue simpliste.

• argumentation indirecte.
• personnages stéréotypés : chêne => puissance.
Roseau => frêle.
• hétérométrie et discours direct quidonnent une certaine dynamique.
• Vers 2 : Style direct qui donne la parole au chêne jusqu’au vers 17 : grande quantité de mots : le propos du chêne est placé en premier ce qui le rend détestable car dans un texte argumentatif celui qui parle en dernier a plus de poids argumentatif que le dernier => la fontaine veut que nous adoptions son avis.
• Vers 15-16 : périphrase qui concerne pour unefois le roseau mais qui lui est défavorable « humides bords », « royaume du vent » => soumis a une double fragilité.
• Vers 17 : présent de vérité générale : la fable bascule définition incontestable : summum de l’insuffisance => la présomption est telle qu’il en vient a interpeller la nature.
• Vers 18 au 24 : discours direct du roseau : disproportion dans la quantité de discours le roseau parlemoins que le chêne (chêne beau parleur) il est dans la simplicité pas de périphrase ni métaphore. Il est plus facile a comprendre donc plus agréable => procédé argumentatif car c’est lui qu’on écoute.
• « votre compassion » => le roseau a de l’humour, il est intelligent. Il sait que le chêne n’a pas de compassion et il a compris qu’il ne répondrait pas a ca.
• Nous pourrons alors parler de lafaiblesse du roseau, mais faiblesse uniquement apparente, car sa force vient de la souplesse, ce qui lui confère de l’habileté. En effet, « je plis mais ne romps pas « au présent de vérité générale : l’identité du chêne était « mon front brave la tempête ».
• Nous remarquerons une diérèse appuyée sur le mot « compassion », vers 18, qui montre bien la réponse du roseau au chêne sur sa charité.Le roseau rejette la charité du chêne, et montre ainsi qu’il n’est pas dupe sur le jeu du chêne qui essaie de se mettre en valeur. Le roseau montre également ainsi qu’il est sûr de sa propre force.

• morale implicite.

• La morale de cette fable est ici implicite : La Fontaine termine sur un fait. C’est au lecteur d’imaginer la morale.
• « je plis mais ne romps pas » => roseau et «…