Texte 2 : Acte II, scène 5 : « Dialogue conflictuel Camille-Perdican » A. de Musset.
Plan du commentaire composé :
I Les Critiques de perdican
1)La critique des nonnes
* Appellation du groupe des femmes dès la première ligne : « les nonnes ».
* L2 : elles « représentent » : représentation donc forcément éloigné de la réalité.
* Notion de « crime » l5 :quelque chose, de mauvais.* Gradation entre le mensonge de l’Homme, de Dieu, et le crime : l’amour de Dieu se choisi par défaut de ne pas posséder l’amour terrestre.
* L17-18 : Antiphrase : ironie de Perdican sur le travail effectué par les nonnes, l’ironie est dernier outil de Perdican traduisant le dégoût avant la condamnation.
* « Le ciel n’est pas pour elles » Paradoxe : Perdican se pose en censeur, cepourquoi elles sont religieuses : le ciel = le salut leur est inaccessible, si les nonnes ne vont pas au ciel, qui donc y a droit ?
* L21 adjectif possessif à valeur dépréciative : « ton couvent ».
* Les questions rhétoriques des premières lignes contiennent les réponses donc les nonnes sont parfaitement conscientes de leur mauvaise influence.
* Définition de leurs actions : mentir (+répétition du mot « mensonge »)
* « Le masque de plâtre qu’[elles] t’ont plaqué » Camille est le COD (Complément d’objet direct) de la phrase donc elle subit ce que les nonnes lui impose. Le masque n’est qu’une façade en opposition avec le cœur (l15). Le masque est une barrière entre Camille et le monde extérieur. Camille est contrôlée sur son apparence.
* « Empoisonnés » l23 : récits quidistillent leurs mauvais préceptes « dans » Camille. Camille est contrôlée à l’intérieur.
* L23 : « on » sujet + « t » COD : Camille encore une fois subit.
* « Sa leçon » : les cours des nonnes sont des choses à apprendre par cœur, pas quelque chose de naturel. C’est théorique peu adapté au monde réel.
Conclusion : Discours Blasphématoire.
2) Remise en cause du comportement de Camille
* L7à 14 : verbes doublés d’une négation à chaque fois, tout ce que Camille ne voulait pas faire, les résolutions qu’elle avait prises.
* Verbes à sens négatif : renier, refuser
* Reprise du « tu » comme une accusation.
* « Mais » introduit la bascule entre les certitudes de Camille et la réalité de ses sentiments.
* Changement du temps des verbes pour appuyer la bascule, on passe del’imparfait au passé composé. D’un temps lointain à un ancré dans la situation d’énonciation.
* Opposition entre « la leçon » l17 et « le cœur » l25.
* « Tu es revenue » : action qui se répète, un court instant on retourne dans les joies de l’enfance : le temps qu’ils partageaient ensemble, lorsque Camille était encore vraie.
* Intervention de Camille : question inutile qui n’amèneaucune réponse de Perdican mais elle contient en elle-même le réponse.
* Critique de Perdican au tour de trois thèmes : lui « tu me refusait un baiser de frère », la Nature « la pauvre petite fontaine », l’Enfance « tu reniais les jours de ton enfance »
* Après le « mais », le cœur devient sujet de l’action synecdoque.
* Le cœur seule chose de vraie chez Camille.
* Sentimentsopposés à la raison.
* Camille finalement ne contrôle pas ses sentiments : « cœur » = sujet, elle en est dépendante.
* « J’avais prévu » : Camille bien connue de son cousin lui est prévisible et c’est facilement qu’il anticipe ses actions.
* « Toute en larmes » Camille fait aussi de la peine à la fontaine qui représente les gens qu’elles a connu dans son enfance et qui maintenant sonttristes de la voir si froide.
* Refus du baiser de frère : quelle peur avoir de la part d’un frère ? Camille se méfie de tout et y voit toujours quelque chose de mauvais.
3) La critique des Hommes
* Emploi de l’adjectif indéfini « tous » + anaphore des lignes 25 et 27 + termes généralisant de la ligne 29 : généralisation du cas.
* Enumération d’adjectifs péjoratifs (14) pour…