Définition :
Communication financière
La communication financière concerne essentiellement les sociétés cotées. Il s’agit de la transmission par la société au marché (actionnaires, investisseurs potentiels, analystes, agences de notation) et plus généralement au grand public d’informations financières la concernant. Elle est pour une part imposée par la réglementation (publication de comptesen particulier) et pour une autre réalisée sur une base volontaire (communiqués, présentations aux analystes, roadshows) dans le but de donner au marché une meilleure visibilité de la société et de ses projets.
En effet, dans un marché où l’information n’est pas également répartie (comme le postule la théorie des signaux), la capacité à fournir au marché une bonne lisibilité via une informationprécise et crédible est un élément essentiel pour la valorisation du titre (baisse du coût du capital) et la flexibilité financière de l’entreprise. C’est pourquoi les grandes sociétés se sont dotées de services de communication financière et que des agences spécialisées dans le domaine se sont développées.
Par ailleurs on parle de communication financière interne pour désigner la communicationqui est faite des résultats par la société auprès de ses salariés.f
Un marché
Un marché se définit grâce à une homogénéité de comportements : un produit répondant à des besoins similaires sera acheté à travers un même réseau de distribution, avec les mêmes prescripteurs. Un marché n’est pas un secteur économique, c’est plutôt un créneau, la base d’un métier dans lequel l’entreprise exerceraune certaine compétence industrielle, commerciale ou de services ; c’est l’endroit où s’exerce la concurrence.
Introduction, cadre général de la communication financière :
En quelques années,
les sociétés sont passées
de l’information
financière à la communication financière.
La communication avec les
marchés financiers représente désormais
un enjeu stratégique pour une
sociétécotée. Et il s’agit tant d’une
obligation que d’une opportunité.
En effet, depuis trois ans, les obligations
d’information des sociétés
cotées se sont accrues sous l’effet
conjugué de la multiplication des
obligations et des supports d’information
et de la diversité des publics
financiers. Sur le plan réglementaire,
les sociétés cotées ont du s’adapter
aux conséquences de la transposition
duplan d’action des services
financiers de la Commission européenne
et des directives Prospectus,
OPA et Transparence. Mais, en
dépit de l’existence de ces cadres,
la réglementation de la communication
financière reste marquée
par une importante hétérogénéité :
certains aspects sont encadrés par
des règles très précises alors que
d’autres demeurent régis par l’application
de grandsprincipes laissés au
libre arbitre de l’émetteur. Autrement
dit, à côté de l’information périodique
liée aux textes, l’information permanente
laisse une certaine marge de
manoeuvre aux entreprises.
Ces dernières
doivent décider quand et comment
communiquer tout en respectant
les exigences de transparence.
Dans ce contexte, nombre de sociétés
se sont attachées à structurer leurcommunication financière au sein de
départements dédiés dont les fonctions
sont en perpétuelle évolution.
« Le métier d’Investor Relations est
récent. À lui seul, il résume une fonction
qui s’est hautement professionnalisée,
sous la pression des marchés
et des régulateurs, pour plus de rigueur
et de transparence. », explique
Eliane Rouyer-Chevalier, présidente
du CLIFF, l’association française desInvestor Relations. L’importance du
sujet a naturellement conduit l’Observatoire
de la communication
financière à créer un nouvel outil de
travail pour les professionnels, qui a
pris la forme d’un guide recensant
des repères.
Privilégiant une approche pluridisciplinaire,
le document de l’OCF comporte
trois grandes parties. La première
traite des principes généraux
de communication…