« Â Louis XVI qui lui demandait si la prise de la bastille était une révolte, le duc de la Rochefoucauld-Liancourt aurait répondu, au soir du 14 juillet, « Non sire, c’est une révolution ». Comme luide nombreux Français eurent en 1789 le sentiment de vivre la fin du monde et le début d’une ère nouvelle.
L’année 1789 marque en effet une profonde rupture avec la France d’Ancien Régime. Lesbouleversements sont multiples, à la fois d’ordre politique, juridique, social et économique. La soudaineté des évènements et l’ampleur de leurs conséquences justifient bien l’emploi du terme révolution.Comment caractériser les bouleversements qui, en une année seulement marquent un virage sans précédent dans l’histoire de France ? Si les causes de ces bouleversements sont variées, leur nature l’estégalement ; en définitive, tout concourt, en cette année 1789, à précipiter la fin de l’Ancien Régime »
Pour commencer, au début de l’année 1789. Louis XVI est au pouvoir en France. A cette époque,la France est une monarchie absolue. C’est un pays ou tous les pouvoirs sont donnés à une seule personne, au roi. Ce régime subit un grand mécontentement du peule qui revendique des réformes. C’est en1789 que la France va vivre de profonds bouleversements : Il faut tout d’abord s’intéresser à La situation de la France au début de l’année 1789, puis de voir les différents actes révolutionnaires etenfin envisager les conséquences de ces actes révolutionnaires. La Révolution est inconcevable mais impensable sans roi. Si la monarchie n’est pas en cause, la cible à abattre, c’est la monarchieabsolue. Les premiers signes de cette incompréhension : le 4 mai 1789, c’est le défilé des 3 ordres ou états du royaume, à Versailles. En tête, on retrouve les députés du clergé, premier ordre, puis ceuxde la noblesse et enfin ceux du Tiers. Les patriotes auraient souhaité un défilé sans distinction d’ordre, au contraire les aristocrates, partisans de ce qu’on allait appeler l’Ancien Régime,…