THEORIES ECONOMIQUES
AUTEURS ET OUVRAGES ESSENTIELS
Alain BEITONE et Christine DOLLO
I. LES MERCANTILISTES :
* Thomas GRESHAM (1519-1579)
« La mauvaise monnaie chasse la bonne »
* Jean BODIN (1530-1596)
« Il n’est de richesse ni de force que d’hommes »
1568 Réponses aux paradoxes de M. de Malestroit touchant l’enchérissement de toutes choses
*Antoine de MONTCHRESTIEN (1576-1621)
« Tout ce qui est étranger nous corrompt »
1616 Traité de l’économie politique
Néo-mercantilistes ou précurseurs des physiocrates et des libéraux ?
* Pierre de BOISGUILBERT (1646 – 1714)
« L’or et l’argent ne sont et n’ont jamais été une richesse en eux-mêmes. Ils ne valent que par relation et qu’autant qu’ils peuvent procurer les choses nécessairesà la vie, auxquelles ils servent seulement de gage et d’appréciation. Il est indifférent d’en avoir plus ou moins pourvu qu’ils puissent produire les mêmes effets ». « Un écu chez un pauvre ou un très menu commerçant fait cent fois plus d’effets, ou plutôt de revenu que chez un riche ».
1697 Le détail de la France
1712 Dissertation sur la nature des richesses, de l’argent et des tributs
*Richard CANTILLON (1697 – 1734)
« La terre est la source ou la matière d’où l’on tire la richesse, le travail de l’homme est la forme qui la produit ». « M. Locke pose comme maxime fondamentale que la quantité de denrées et de marchandises, proportionnée à la quantité de l’argent, sert de règle au prix de marché : il a bien senti que l’abondance de l’argent enchérit toute chose, mais il n’a pasrecherché comment cela se fait. La grande difficulté de cette recherche consiste à savoir par quelle voie et dans quelle proportion l’augmentation de l’argent hausse le prix des choses ».
1755 Essai sur la nature du commerce en général
II. LES PHYSIOCRATES :
* François QUESNAY (1694-1774)
« Qu’on maintienne l’entière liberté du commerce; car la police du commerce intérieur et extérieurla plus sûre, la plus exacte, la plus profitable à la nation et à l’Etat, consiste dans la pleine liberté de la concurrence »(Maximes générales du gouvernement économique d’un royaume agricole 1767)
1758 Tableau économique
* MIRABEAU (1715-1789)
« La terre est la mère de tous les biens »
1757 L’ami des hommes
* Jacques TURGOT (1727-1781)
1766 Réflexions sur la formation et ladistribution des richesses
III. LES CLASSIQUES :
* Adam SMITH (1723-1790)
« La valeur d’une denrée quelconque pour celui qui la possède et (…) qui a l’intention de l’échanger pour autre chose est égale à la quantité de travail que cette denrée le met en état d’acheter ou de commander (…) Le travail, ne variant jamais dans sa valeur propre, est la seule mesure réelle et définitive quipuisse servir, dans tous les temps et tous les lieux, à apprécier et à comparer la valeur de toutes les marchandises »
1759 Théorie des sentiments moraux
1776 Enquête sur la nature et les causes de la richesse des nations
* Thomas Robert MALTHUS (1766-1834)
« Je dis que le pouvoir multiplicateur de la population est infiniment plus grand que le pouvoir qu’a la terre deproduire la subsistance de l’homme »
1798 Essai sur le principe de population
1820 Principes de politique économique
* Jean-Baptiste SAY (1767-1832)
« L’argent n’est que la voiture de la valeur des produits (…) Il y a toujours assez d’argent pour servir à la circulation et à l’échange réciproque des autres valeurs, lorsque ces valeurs existent réellement (…). les échanges terminés, il se trouvequ’on a toujours payé des produits avec des produits ». « Partout on voit l’exténuation de la misère à côté de la satiété de l’opulence, le travail forcé des uns compenser l’oisiveté des autres, des masures et des colonnades, les haillons de l’indigence mêlés aux enseignes du luxe; en un mot, les plus inutiles profusions au milieu des besoins les plus urgents. »
1803 Traité d’économie…