Récession Mondiale
Préambule
La crise économique de 2008 appelée souvent dans le monde anglophone Grande Récession est une récession dans laquelle sont entrés la plupart des pays industrialisés du monde suite au krach de l’automne 2008, seconde phase de la crise financière de 2007-2010. Les États-Unis ont été les premiers à entrer en récession, en décembre 2007, suivis par plusieurs payseuropéens au cours de l’année 2008, ainsi que la zone euro dans son ensemble. La France n’entre complètement en récession qu’en 2009. Cette crise économique mondiale est considérée comme la pire depuis la Grande Dépression.
Récession Mondiale
Préambule
La crise économique de 2008 appelée souvent dans le monde anglophone Grande Récession est une récession dans laquelle sont entrés la plupart despays industrialisés du monde suite au krach de l’automne 2008, seconde phase de la crise financière de 2007-2010. Les États-Unis ont été les premiers à entrer en récession, en décembre 2007, suivis par plusieurs pays européens au cours de l’année 2008, ainsi que la zone euro dans son ensemble. La France n’entre complètement en récession qu’en 2009. Cette crise économique mondiale est considéréecomme la pire depuis la Grande Dépression.
24/02/2011
24/02/2011
Récession Mondiale
Introduction
La crise économique que nous venons de traverser est marquée par une forte hausse des prix du pétrole et des produits agricoles. La montée exorbitante des prix des actifs et celle associée de la demande sont considérées comme la conséquence d’une période de crédit facile, de régulations et desupervisions inadéquates ou d’inégalités croissantes. Avec la baisse des actions et des prix des maisons, de grandes banques américaines et européennes ont perdu beaucoup d’argent.
En dépit des aides massives accordées par les États pour pallier les menaces de faillite et de crise bancaire systémique, il en a résulté une récession mondiale qui a conduit à un ralentissement du commerceinternational, à une hausse du chômage et à une baisse des prix des produits de base.
En 2009, les pays ont en général opté pour des politiques de relance. Début 2010, si la plupart semblent sortir de la récession, le FMI reste prudent. Le chômage persiste, d’importants déséquilibres dans les balances des transactions courantes demeurent, et des risques d’éclatement de nouvelles bulles financières sont àcraindre.
I. Le contexte
? Le dégonflement de la bulle immobilière
En 2005, l’économie notait une hausse rapide du prix des logements dans les pays développés. En cinq ans leur valeur était passée de 30 000 milliards de dollars à 70 000 milliards de dollars. A la mi-2005, Alan Greenspan, alors à la tête de la Fed, notait déjà une bulle immobilière aux États-Unis. D’autres pays connaissentégalement des bulles immobilières, en raison de l’excédent mondial de liquidités, par exemple le Royaume-Uni, l’Espagne et la France.
L’éclatement de la bulle immobilière dans de nombreux pays (États-Unis, Espagne, Royaume-Uni, France) a réduit l’activité dans le secteur de la construction, entraînant un effet négatif sur le PIB. La baisse des prix immobiliers provoquent un effet richesse négatifsur les ménages propriétaires et les incitent à épargner.
? Le boom des matières premières
Ci-dessous la variation du cours des matières premières.
Ci-dessous la variation du cours des matières premières.
Les prix des matières premières ont connu un boum à partir de 2000 après une période de prix bas sur la période 1980-2000. En 2008, les prix de nombreuses matières premières, notammentle pétrole et les produits agricoles montèrent si haut qu’ils firent resurgir le spectre de la stagflation. Ces hausses s’expliquent notamment par la spéculation. Le marché financier étant orienté à la baisse, des spéculateurs se sont réfugiés dans le commerce des matières premières, notamment le pétrole et les produits agricoles, amplifiant artificiellement la hausse des cours.
Le 2 janvier…