Critique j’irai dormir à hollywood

Car « Quand rien n’est prévu, tout est possible. » Antoine de Maximy. Déjà connu depuis près de quatre années pour ses séries sur France 5 et Canal +, le baroudeur Antoine de Maximy cette fois, nousemmène de l’autre côté de l’Océan Atlantique afin de nous faire découvrir l’Amérique ou plutôt, les Américains. C’est en tant que globe-trotter avec ses caméras prototypes embarquées, qu’il estparachuté (au sens littéral comme au sens figuré), dans le but de sillonner comme il peut les Etats-Unis d’Est en Ouest, de New York à Los Angeles, en passant par la Floride, La Louisiane, le Texas etl’Arizona et de nous faire découvrir qui sont vraiment les habitants de l’Oncle Sam. Vélo, autobus, corbillard, bref tous les moyens sont bons pour partir à la découverte de ce monde qui nous est parfois peuconnu et qui nous semble si superficiel, tout en restant en dehors des parcours touristiques. C’est ainsi qu’Antoine de Maximy, en s’incrustant dans divers foyers, peint un portrait sociologique desUSA au travers de ceux que nous ne connaissons guère ou de ceux dont nous ignorions totalement l’existence jusqu’alors et de leur mode de vie. Qui aurait cru qu’en Amérique, à l’heure actuelle, desfamilles vivent encore sans électricité et sans eau courante ? Rencontres cocasses, émouvantes, parfois même insolites, elles n’en restent pas moins instructives et authentiques. J’irai dormir àHollywood, pourrait nous évoquer les feux de la rampe, le Boulevard des étoiles, les vedettes, l’Amérique clinquante et riche comme on la connaît, bref le Rêve Américain dans toute sa splendeur… Mais pas dutout. Ce film d’une heure quarante est plus terre à terre, proche de la réalité ; et nous offre une vision juste de ce qui se passe véritablement là bas. Injustice, constats désastreux et dégâts sontvisibles grâce à une immersion où l’on nous dévoile enfin la face cachée de toutes ces laissés- pour- compte. Et oui, il existe bel et bien des SDF à Los Angeles qui dorment sur la plage car ils…