Histoire de la démocratie directe
Athènes : dans l’Antiquité, c’est au pied de l’Acropole et du Parthénon, sur la place de l’agora, que se tenaient les assemblées de citoyens.
La démocratie désigneétymologiquement le pouvoir (kratos) des citoyens, mâles, libres (demos) et fait référence au régime en vigueur à Athènes après les réformes effectuées par Solon (-594) et Clisthène (-508). Lescitoyens (entre un sixième et un quart de la population masculine) délibéraient et votaient les lois. Juges et magistrats étaient élus car leur travail était assez complexe et n’exerçaient que des mandatsd’un an. Des indemnités journalières de présence étaient même octroyées aux plus pauvres pour leur permettre d’assurer leurs fonctions civiques.
Les tribus des temps les plus lointains pratiquaientsouvent la démocratie directe[réf. nécessaire]. L’égalité était la règle entre les familles et les clans d’autant que les terres étaient gérées souvent collectivement. La création d’un groupeparticulier de guerriers, bénéficiant de terres à titre personnel sur lesquels travaillaient comme esclaves ou serfs les prisonniers d’autres tribus, entraîna la création des premières différencessociales[réf. nécessaire]. L’inégalité entraîna l’abandon de la démocratie directe et l’avènement du gouvernement des féodaux sur les paysans. Dans les pays de culture germano-scandinave, le Thing ou sonéquivalent, était l’assemblée des gens libres d’un pays, d’une province ou d’une subdivision administrative. Il y avait donc une hiérarchie des things, de manière à ce que chaque thing locale soit représentéeau thing de province, et ainsi de suite. Le lieu du thing était souvent celui des rites religieux et celui du commerce. Les disputes étaient réglées à cette occasion, et les décisions politiques yétaient prises[réf. nécessaire].
Le Moyen Âge européen voit l’apparition et le renforcement de la féodalité jusqu’à l’apogée de l’absolutisme au xviie siècle. Des formes de démocratie locale se…