Dissert

Annoncé comme une révolution en matière d’utilisation de la 3D au cinéma, Avatar est finalement beaucoup plus… et tant mieux ! James Cameron n’a paschangé et prouve ici qu’il est un maître incontesté de la narration, parvenant à nous scotcher littéralement pendant 2h41 à une histoire très simple finalement,prouvant au passage que ce sont dans les vieilles casseroles qu’on fait les meilleurs plats. Personnages attachants, empathie immédiate, mise en scène etdécoupage parfaits, Avatar enchaîne les images magnifiques renvoyant directement à la raison première pour laquelle on aime le cinéma : être fascinés. Unemission qu’il remplie aisément en proposant un nombre d’idées visuelles par seconde qui laisse pantois d’admiration. S’il n’y avait pas un immense défitechnique derrière, Avatar serait déjà un très grand film, c’est une certitude. Et pourtant, on ne peut s’empêcher de relever que le film de Big Jim révolutionnel’image de synthèse en donnant une âme à ses personnages virtuels, marquant définitivement l’histoire du cinéma.
On pourra toujours reprocher à Avatard’être moins complexe qu’un Titanic dans son histoire, mais la comparaison n’a pas lieu d’être tant les projets n’ont finalement rien à voir. Ici James Cameron acrée un monde, un univers, comme on en avait jamais vu depuis Star Wars. Seul réel bémol : l’impression que le film pourrait être plus long. Les 2h41passent comme une lettre à la poste et l’envie dès les cinq premières minutes du film de les revoir, confirment qu’on est là devant du très grand cinéma