le bonheur et la politique?
I. Aristore, le bonheur depend de l’etat
II. Il est dangereux d’attendre le bonheur de l’Etat: Kant, Tocqueville..
Kant « Le souverain veut rendre le peuple heureuxselon l’idée qu’il s’en fait, et il devient despote ; le peuple veut ne pas se laisser frustrer de la prétention au bonheur commune à tous les hommes et il devient rebelle. »
Propos d’Alain, cedernier affirme l’obligation morale de se rendre heureux. L’homme ne doit pas attendre passivement le bonheur mais y travailler de manière volontaire, ou encore prendre le parti d’être heureux pour sonpropre bien mais aussi pour celui des autres. Il est vrai qu’à cause de la communauté qui existe entre les individus, les hommes sont liés par des rapports d’amitié ; il serait donc inévitable que lemal de nos amis nous fasse souffrir et que leur bonheur nous réjouisse. Ainsi, travailler à se rendre heureux revient donc à travailler à rendre les autres heureux.
Le meilleur des systèmes politiquesserait donc un système dans lequel chaque individu peut participer à l’élaboration de son bonheur et du bonheur de ses concitoyens.
Max Weber distingue trois fomres d’autorités politiques : lepouvoir traditionnel, avec des coutumes, un roi, un pouvoir héréditaire ; le pouvoir charismatique, fondé sur la gloire personnelle d’un individu ; le pouvoir dit légal, avec un statut juridique del’autorité et une compétence positive de celui qui gouverne. Dans tous les cas, on remarque la présence d’une obéissance à un Homme ou à une entité, cependant ces trois modèles sont très différents. Lesdernier passe par le développement d’institution, d’un Etat contre la dépendance féodale, qui distingue pouvoir et propriété ; autrement dit, un Etat qui exerce le rôle d’une fonction publique.l’association politique a pour but le mieux-être de tous (protection des droits, des biens, etc.) mais qu’il ne faut pas appeler ce mieux-être « bonheur ». Car il n’y a de bonheur que personnel, le bonheur…