N’avons-nous jamais vu un enfant taper un autre dans la cour de récréation ? Quand on l’interpelle pour lui demander pourquoi il a tapé son camarade de classe, il répond que c’est parce qu’il alui-même reçu un coup… et bien souvent, on le met au coin.
Suffit-il de mettre les enfants au coin ?
Le système punitif risque la banalisation à force de répétition. Ne serait-ce pas mieux de leurinculquer la non-violence via des programmes pour leur expliquer que ce n’est pas bien. Cela peut sembler anodin, mais certains enfants n’ont pas reçu l’éducation leur permettant de savoir qu’il ne fautjamais répondre par la violence.
Et à l’âge adulte, les mêmes problématiques se répètent avec des peines plus sévères, qui malheureusement n’apporteront pas de solution, si ce n’est d’enfermer cespersonnes, pour préserver les autres…
L’homme est-il violent ?
Nous vivons dans une société civilisée, pourtant en 1995 en Bosnie, à quelques 1000 kilomètres de la Belgique, 6000 à 8000 hommes sesont fait massacrer après le démembrement de l’ex-Yougoslavie. Et personne n’a agit directement pour les arrêter.
Les massacres et les génocides du siècle dernier et en ce début de 21ème sièclefurent nombreux : le génocide arménien, l’Holocauste, le massacre de Srebrenica, les génocides au Rwanda, au Burundi, au Congo, au Soudan,…
Les victimes crient vengeance et exigent que les coupablessoient punis !
Peut-on imaginer des résistances alternatives à la violence ?
Notre monde dit « civilisé » approuve des tyrans tels que Ben Ali en Tunisie. Il y a quelques années, un journalisteindépendant a demandé pourquoi la Belgique n’agissait pas contre ce président ; le premier ministre du moment n’avait émis aucun commentaire.
Le président Ben Ali est resté vingt-quatre ans au pouvoir,et personne jusqu’à il y a quelques semaines n’avait osé s’opposer. Profitant de sa position pour son profit personnel, au détriment de toute une population maintenue de main de fer dans la peur et…