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Qu’est-ce qu’une bonne éducation ?
Introduction
Depuis que les hommes ont eut le désir de transmettre leur savoir et leur culture, que ce soit par le langage ou le dessin (dessins rupestres de la préhistoire par exemple), on peut parler d’une notion d’éducation.
Mais, cette éducation ancestrale s’est transformée au fil des siècles, étant souvent remise en cause etcontestée, chacun exposant sa propre conception de l’éducation.
Peut-on néanmoins parler aujourd’hui de bonne éducation ?
L’éducation est ce qui caractérise un apprentissage scolaire ou familial, pour tenter de nous inculquer des notions de savoir-vivre et de connaissances.
Mais, ce moyen d’apprentissage nous rend dépendant d’un système dans lequel tout être est soi-disant obligé de passer pouracquérir ce savoir, ce qui en soit nous rend donc tous semblables.
De plus, l’éducation est primordiale dans notre société moderne. En effet, l’ascension professionnelle passe tout d’abord par une éducation scolaire, puis des concours, sans lesquels nous sommes en partie « bloqué ».
Ainsi, dans ce dossier nous allons exposer en premier lieu le but de l’éducation, puis son danger pourarriver enfin au besoin de celle-ci.
Le but de l’éducation
Qui dit éducation ne dit pas nécessairement institution éducative. La famille, tout d’abord, sous des formes diverses – du moins son segment mère-enfant, mais souvent plus largement – est presque toujours le lieu de la première éducation : apprentissage des savoir-faire élémentaires dont certains sont innés chez l’animal maisacquis chez l’homme, forme donnée aux rapports perceptifs et actifs avec les objets et les êtres les plus proches, intégration progressive de coutumes et d’interdits. Même à ce niveau, on sait combien sont divers les rôles respectifs du père, de la mère, et d’autres membres de la parenté et comment les façons de se comporter avec le tout petit enfant peuvent varier de la grande douceur à l’agressivitéen passant par la quasi-indifférence.
C’est avec la division du travail que se développe une fonction éducative spécialisée, avant même que se crée une institution ad hoc : il est un stade où ni les parents ni les groupes quelque peu indifférenciés ne peuvent transmettre des savoir-faire qui sont devenus trop complexes pour être partagés par tous. L’apprentissage auprès d’un maître constitue àcertains égards une préfiguration de l’école ; mais, dans de très nombreux cas, celui-là coexiste avec celle-ci, différenciant radicalement le type d’enfance vécue et le type d’éducation reçue selon la couche sociale à laquelle on appartient.
Quelle que soit en effet la société considérée, l’école est d’abord conçue pour une minorité. Écoles hellénistiques pour les lettrés, écoles romaines pourles patriciens et certains plébéiens, non certes pour les esclaves, écoles de monastères dispersées et diverses, réservées, au hasard des implantations, à quelques privilégiés. En Europe occidentale, c’est à l’époque carolingienne que l’on observe la création d’un véritable réseau d’écoles, mais elles sont destinées avant tout aux futurs prêtres et aux futurs fonctionnaires
Plus tard, ily eut plusieurs sortes d’écoles : petites écoles pour les moins misérables des enfants du peuple, universités non pour les seuls riches, il est vrai, mais pour une infime minorité dont les riches avaient des chances particulières de faire partie. De ces universités, sont nés peu à peu les collèges, préfigurations de l’enseignement secondaire ; ils furent d’abord parallèles à l’enseignementuniversitaire puis y préparèrent. En France, du XVIe au XVIIIe siècle, les collèges (de jésuites, d’oratoriens) devinrent beaucoup plus prospères que les universités et ils constituèrent une forme d’éducation dont nous avons directement hérité. Avec des institutions de niveaux différents, chacune s’adressant, selon une progression prévue, à des jeunes gens d’âge de plus en plus uniforme, mais aussi…