Divers

Synopsis
Ernest Grassentroope, conférencier, vient nous parler de l’évolution de
l’humanité pendant l’ère du paléolithique inférieur. Ayant lui-même vécu à
cette période, il se met à revivre sous nos yeux sa grande aventure au sein de
l’évolution.
Nous découvrons ainsi sa famille sub-humaine : Edouard le père, à la conquête
de l’espèce, veut faire évoluer l’homme vers un monde meilleur.Pour parvenir
à ses fins, il n’hésite pas à exploiter outrageusement les ressources de la nature.
Ernest et son Oncle Vania parviendront-ils à l’arrêter à temps sur cette pente
dangereuse ?…
Écrit comme un conte initiatique, ce spectacle revisite avec un humour so
british les grands thèmes sociaux : la place de la famille, l’éducation,
l’écologie, le rôle de la femme et l’éternel débat entreceux qui veulent faire
bouger les choses – représenté par Edouard, le père inventeur – et ceux qui
pensent que c’était mieux avant – avec la cultissime formule de l’Oncle Vania
« back to the trees ! ». Les anachronismes de la pièce la rendent d’une actualité
saisissante.
L’auteur, Roy Lewis
Roy Lewis est né en 1919. Après une enfance à Birmingham, il part poursuivre
ses études à Oxfordavant d’intégrer la « London School of Economics ». En
1938, il parcourt l’hémisphère sud avec sa jeune épouse et s’installe en
Australie jusqu’en 1946. Là bas, il se lie d’amitié avec un ethnologue qui lui
fait découvrir les origines de l’homme.
De caractère curieux et passionné, Roy Lewis s’intéresse à tout. À son retour
en Angleterre, il se lance dans la rédaction d’ouvrages socio-économiques.Sociologue et journaliste, il suit attentivement l’évolution des tensions
internationales de l’après-guerre et les débuts de la guerre froide. Il s’inquiète
de la course à l’armement nucléaire et des conséquences éthiques du progrès
scientifique.
De sa réflexion sort une curieuse parabole, « Pourquoi j’ai mangé mon père »,
un roman mettant en scène une tribu de pithécanthropes quis’interroge sur les
limites à poser aux avancées technologiques. Ainsi le père qui, voulant
maîtriser le feu, embrase la forêt tout entière est une allusion à peine voilée à la
manipulation de l’atome et à la bombe d’Hiroshima. Ecrit dans les années 50,
« The Evolution Man » (« L’homme qui fit l’évolution ») sera publié pour la
première fois en 1960 sous le titre « What we did to Father ».
Avec cepremier roman, Roy Lewis fait une entrée remarquée dans le monde de
la littérature. Il est également l’auteur de « Mr Gladstone et la demimondaine
», et « La véritable histoire du dernier roi socialiste ».
Correspondant permanent à Washington, Roy Lewis poursuit sa carrière de
journaliste pour « The Economist » puis pour le « Times ». Roy Lewis est
décédé en 1996.
Le metteur en scène, PatrickLaval
Pour Patrick Laval, le premier souvenir des planches remonte à la communale,
pour le spectacle de fin d’année. Puis, à 15 ans, il obtient le rôle principal des
« Mal partis », un film de Sébastien Japrisot qui ne se fera pas pour cause de
censure.
A 25 ans, diplômé de l’EDC, il franchit le pas, poussé par un ami de la famille,
Jean Marais, qui devient son parrain de théâtre. PatrickLaval s’inscrit aux
cours de Jean-Laurent Cochet, puis aux Atelier d’Andreas Voutsinas.
Il débute sa carrière au Café théâtre, et enchaîne les rôles à la télévision, au
cinéma et au théâtre où il joue avec Jacqueline Maillan, Jean-Pierre Cassel,
Clémentine Célarié, Michel Galabru, Jean-Jacques Moreau, Stephan
Meldegg… dans des spectacles mis en scène par Jeanne Moreau, Pierre
Mondy, JacquesEchantillon, Alain Sachs, Robert Hossein, Marco Ferreri, Jean
Marboeuf…
Mais c’est avec « les Tréteaux du monde » qu’il trouve sa voie. Cette
Compagnie sillonne la France en se produisant uniquement dans les lieux
sacrés : Basilique de Vézelay, de Saint Denis, Abbaye de Fontenay, de
Noirlac… En quinze ans, 70 sites prestigieux ont été visités défendant la
pensée des grands personnages de la…