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INTRODUCTION
1.1 Pourquoi modéliser les processus logistiques ?
Pour en savoir plus sur la logistique : voir les références citées en

bibliographie à la
fin de ce e-book. Lire la revue

Logistique et Management.
Chez e-thèque voir le e-book de J. MORANA. Les associations

Rappelons en guise d’introduction que la logistique est souvent définie comme « technologie de maîtrise des fluxphysiques de marchandises et d’informations associées que les entreprises expédient, transfèrent et reçoivent » (définition adaptée de Colin & Paché, 1998, p.26) et la fonction de la logistique dans l’entreprise est « d’assurer au moindre coût la coordination de l’offre et de la demande, aux plans stratégique et tactique, ainsi que l’entretien à long terme de la qualité des rapportsfournisseurs-clients qui la concernent » (Tixier et al., 1996, p.33). La logistique est une démarche globale de gestion des flux (physiques, informationnels et financiers) qui s’appuie sur une vision transversale de l’activité et de l’organisation et qui s’intéresse tout particulièrement à la gestion des multiples interfaces intra et interentreprises concernées par le processus logistique. Ce processus commence àl’instant même où une personne commence à s’interroger sur le produit [service] qu’une entreprise veut concevoir puis commercialiser et ne se termine que lorsque le produit, conçu, développé, produit, vendu, maintenu et utilisé, est démantelé et que les matières qui le composaient trouvent un nouvel usage. En d’autres termes, le processus logistique qui est multi-acteurs et multiorganisations vaidéalement des matières premières aux produits finis, intègre pour les biens durables le soutien logistique (la circulation des pièces détachées pour le SAV et la maintenance) et comprend la logistique des déchets et des retours (circulation des produits hors d’usage ou impropre à la consommation / utilisation pour élimination ou reconditionnement). Le processus logistique comporte aussi larétroaction sur la conception des produits dans le cadre du SLI (soutien logistique intégré) et de l’ELI (éco-logistique intégrée). Ce processus au départ considéré trivial est désormais perçu « complexe » et stratégique. Les activités logistiques ont connu depuis le début des années 1980 de profondes mutations, notamment avec l’introduction de nombreuses technologies dites « nouvelles » aussi bien dansle domaine des systèmes d’information et de communication que dans le domaine des systèmes de production et de manutention / stockage. L’informatique, l’automatique, la robotique, la lecture optique, les réseaux électroniques, Internet… sont autant de technologies qui ont permis de nouvelles organisations logistiques, plus réparties dans l’espace, plus réactives, plus flexibles, en un mot plusperformantes mais souvent

de logisticiens sont
aussi de précieuses sources d’information :

ASLOG, ELA, CLM, SOLE…
Ainsi que le réseau de chercheurs en logistique RIRL.

Pour se tenir à technologiques, des choix logistiques des entreprises, des offres de services des prestataires logistiques ainsi que des SSII et

jour des évolutions

consultants spécialisés en logistique nousrecommandons : • la lecture de la

plus sensibles aux dysfonctionnements et aux aléas. Par ailleurs, les stratégies logistiques des industriels et des distributeurs ont, elles aussi, été marquées par des changements significatifs : manœuvres de recentrage et d’alliances (avec externalisation et/ou sous-traitance d’activités, construction de GIE, opérations de fusion/acquisition) liées à uneredéfinition des métiers et missions qui se déploient sur des espaces en expansion (le marché européen et le grand international). Ces changements se sont accompagnés d’une plus forte imbrication des prestataires logistiques dans des chaînes logistiques industrielles et commerciales dans lesquelles interviennent de nombreux acteurs. Ces chaînes montrent un accroissement des échanges physiques mais surtout…