SOMMAIRE
Introductionp.2
I Effet sur la politique de l’Etatp.3
1 De l’étatisme au libéralisationp.3
2 La transnationalitép.
II Effets économiques et sociauxp.
1 Impacts économiques européen sur l’Etat-Nationp.
2 Impacts sociaux et opinion publiquep.
Conclusionp.
INTRODUCTION
L’Etat, qu’est ce qu’un Etat? Un territoire délimité par des frontières, une population etun pouvoir souverain.
Selon Noëlle Burgi l’Etat que l’on connaît en Europe est en voie de disparition et cela se traduit par une diminution du pouvoir souverain, économique et social notamment.
Chaque Etat crée à l’intérieur de celui-ci une représentation politique, un espace économique mais aujourd’hui cela est menacé par l’union du fait par exemple des disparitions des frontières non pasterritoriales mais économiques.
L’Europe dorénavant limite le pouvoir économique des Etats ainsi que leur pouvoir de souveraineté et le traîté de Maastricht n’a fait que renforcer une perte de contrôle de l’Etat nation.
L’intégration européenne sur les Etats nations ont un impact aujourd’hui énorme économiquement, socialement mais aussi et surtout politiquement ce qui témoigne d’un changementradical avec une érosion d’une certaine culture politique dans différents pays d’Europe et diverses théories témoignent de ce changement.
Nous aborderons dans un premier temps les effets sur la politique de l’Etat puis dans un second point, il sera question des effets économiques et sociaux de cette transformation subie par les Etats nations.
I- Effets sur la politique de l’État
I-1- Del’étatisme au libéralisme
Suite à la Seconde Guerre Mondiale, les économistes jugeaient l’étatisme comme le système politique efficace. Seuls quelques auteurs tels que Huxley pensaient qu’une intervention de l’État trop importante était un danger. Peu à peu, des changements au niveau des activités de l’État surgissent alors et des politiques de droite sont adoptées progressivement dans les paysde l’Europe. Les volontés politiques changent pour prôner notamment, une moindre intervention de l’État, une réduction du secteur public et donc une montée de la privatisation en lien avec d’autres mouvements.
C’est à travers le néo-libéralisme que la privatisation s’est développée dans des pays européens dans les années 80-90. Au départ, la dénationalisation consistait à confier des industrieset services au secteur privé tout en étant contrôler par l’État. Puis, les pays européens commencent une privatisation de masse comme par exemple en Grande-Bretagne. Ceci a engendré un affaiblissement des institutions en lien avec la progression de la droite au pouvoir.
Cette privatisation a eu également des effets importants sur la fonction publique avec en particulier, une pression du marchéqui vient s’étendre sur le public. Par ce transfert de la sphère publique à la sphère privée, la régulation comme fonction de l’État s’est développée. Des agences dont le contrôle était établi hors hiérarchie ou administration, ont donc vu le jour en instaurant rapidement une restriction des politiques de l’État. En plus de son impact sur le plan économique, ceci s’est aussi produit en parallèleà un déclin du rôle de l’État dans le domaine social. L’État change peu à peu de statut et modifie ses interventions dans les années 90. En effet, avant ses évolutions de gestion publique, il procurait directement ses services et ne passait par aucun intermédiaire. Or, cette manière d’agir s’est nettement transformé et désormais l’État n’assure plus qu’une fonction de gestion. Elle consiste àadministrer les contrats passés avec des fournisseurs privés. De même, certaines activités de l’État sont pris en charge par des services sous-traitants.
Dans le même esprit, la privatisation a provoqué un glissement de certaines propriétés du secteur privé lucratif au secteur public. Par exemple, les fonctionnaires se retrouvent pris dans des logiques de rendement, d’objectifs à atteindre,…