Zézé, que tout le monde bat à la maison en le traitant de diable, a appris à lire tout seul à l’âge de cinq ans. L’enfant qui vit dans l’imaginaire s’approprie un petit oranger dans le jardin de lamaison où sa famille doit emménager. Il dialogue avec son arbre. À Noël, le garçon se rend avec son petit frère Luis sur le lieu où l’on distribue de vieux jouets aux pauvres, mais ils arrivent troptard. Les parents n’ont pas les moyens d’offrir des cadeaux ni de préparer un bon repas. Zézé regrette que son père soit pauvre. Celui-ci l’entend. Pour se faire pardonner, l’enfant part toute lajournée cirer des chaussures afin d’offrir, le soir, des cigarettes à son père. En classe, il se montre sage et bon élève. Il donne à sa maîtresse une fleur qu’il a cueillie dans un jardin. Comprenant qu’ila très bon coeur, l’institutrice lui fait promettre de ne plus recommencer. Pour lui acheter un petit costume, sa mère doit accomplir des heures supplémentaires. Fasciné par seu Ariovaldo, le chanteurdes rues, Zézé le convainc de le laisser l’accompagner dans sa tournée une fois par semaine. Ils remportent un grand succès.
Alors qu’il s’accroche à l’arrière de la voiture de Manuel Valadarespour “faire la chauve-souris”, Zézé est surpris par ce dernier qui lui inflige une correction publique. Le même jour, son frère Totoca lui demande de prendre sa place dans une bagarre contre Bié, un grosgarçon qui a facilement le dessus sur lui. Il se console en parlant avec son oranger et en jouant avec Luis. En voulant dérober des goyaves chez une voisine, Zézé se blesse au pied. Le lendemain,Valadares le fait monter dans sa voiture et le conduit chez le pharmacien où il est soigné. Le garçon éprouve beaucoup de reconnaissance pour son nouvel ami qui l’autorise à l’appeler “Portugâ”. Parcequ’il tarde à venir manger, Zézé est battu par sa soeur Jandira. Il l’insulte. Elle redouble ses coups, mais est arrêtée par son aînée Gloria. Peu de temps après, Zézé chante devant son père un tango…