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Outil 9 du livre « Des Outils pour la GPI »de JL Brissard et M Polizzi aux éditions AFNOR Gestion 1990. Outil : « Méthodes des potentiels »

1. Objectif 2. Désignations similaires 3. Origine 4. Domaines et contraintes d’utilisation 5. Méthodologie 6. Applications 7. Conclusion 8. Pour aller plus loin Retour au sommaire du livre

1. OBJECTIF L’objectif de cet outil est de permettre d’ordonnancer,de hiérarchiser, de classer un très grand nombre de tâches en fonction de contraintes d’antériorité ou de succession qui peuvent évoluer. Retour au sommaire 2. DESIGNATIONS SIMILAIRES On repère la méthode des potentiels par les initiales MP ou MPM (Méthode des Potentiels Métra). Cet outil peut être également utilisé à la place :
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des matrices d’antériorité, des méthodes d’ordonnancementC.P.M. et P.E.R.T.

Retour au sommaire 3. ORIGINE Jusqu’en 1955, les praticiens de l’ordonnancement ne disposaient guère que du célèbre « diagramme de Gantt » sur un tableau mural. La complexité de gestion de ce type de tableau amena les chercheurs en recherche opérationnelle (R.O.) à appliquer au planning la théorie des graphes. Deux méthodes furent simultanément mises au point :
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la méthodeAméricaine CPM,

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la méthode Française MPM développée en 1958 par Bernard Roy et diffusée dans la revue « Métra ».

De par la notoriété des USA, ce fut d’abord la méthode américaine qui s’imposa en gestion de projet :
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projet militaire (fusée Polaris) projet aéronautique (NASA) projet de travaux publics (autoroutes),

mais la souplesse de la méthode française, notamment lors del’informatisation de l’outil, fut un atout non négligeable pour les industriels (chefs de projet et décideurs). Depuis 1980, l’informatique aidant, l’outil « MP » connaît un succès grandissant. Actuellement, on l’utilise même pour des projets de quelques minutes, une phase d’usinage par exemple. Retour au sommaire 4. DOMAINES ET CONTRAINTES D’UTILISATION Cet outil s’adapte à tout problème décomposableen tâches, elles-mêmes soumises à des contraintes. Il est particulièrement performant lorsque le nombre de tâches est élevé et que les contraintes risquent d’évoluer. Pour les cas très simples, on lui préférera l’outil « PERT » (page 135), qui est beaucoup plus visuel. Les domaines d’utilisation sont :
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la planification d’activités, la recherche de chronologie d’opérations ou de phases, lahiérarchisation de fonctions ou de critères, la détermination d’une chronologie d’assemblage.

Le terme de « tâche » peut donc être remplacé par :
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activité (travail à faire) opération (d’usinage) critère (de choix) ou fonction (de service) article (pièce d’un ensemble)

Tout au long de l’étude, nous utiliserons comme terme générique le mot « tâche ». Les contraintes peuvent être dedeux types :
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potentiel (tâche i avant la tâche j) , ou disjonctif (tâches k et m finies avant la tâche n) ,

en revanche, ne sont pas prises en compte les contraintes de type cumulatif (les tâches p et q ne peuvent pas être effectuées en même temps). Retour au sommaire 5. METHODOLOGIE 1. Définir et repérer les tâches 2. Déterminer les antériorité 3. Préparer le tableau 4. Faire le calculitératif 5. Déterminer la fin 6. En déduire le chemin critique Nous avons pris les mêmes données pour le premier exemple des outils :
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« Méthode des potentiels », « PERT » et « Gantt »,

afin de faciliter la compréhension des différentes méthodes utilisées. Ainsi, s’il le désire, le lecteur pourra visualiser de différentes manières le problème. C’est dans ce dessein que l’on trouve la doublenotation :
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cumul ou début au plus tôt (dto) valeur ou durée (d)

Retour au sommaire 6. APPLICATIONS 6.1 Exemple Pert-MP-Gantt 1 Dans ce premier exemple, volontairement élémentaire, nous analyserons l’ensemble des tâches d’industrialisation d’un article nécessitant une étude de gamme et la conception d’un petit montage. Pour étudier le dossier et établir la gamme de fabrication, le…